Ceci est une réponse du billet sur la logique publié par mon ami (et je pèse mes mots) Lurch sur son blogue édifiant.
Hélas, et nous le savons si bien, tout n'est pas si simple (d'où le titre de ce billet).
Ainsi l'affirmation : "j'ai une fille" est vraie. Du moins, l'est-elle pour moi. J'ai une confiance complète en ma douce, mais il n'en reste pas moins que la paternité est un acte de foi.
Et l'affirmation : "j'ai un fils" est à la fois vraie et fausse. Elle est vraie parce que j'ai effectivement un fils. Ainsi, "j'ai un fils qui vit à Vancouver" est vraie et vérifiable : en fait, je compte bien la vérifier en y allant cet été.
Par contre, la phrase : "j'ai un fils musicien" est fausse. En effet, mes deux fils sont musiciens. Dont un est un professionnel et l'autre amateur.
Et si je dis, "sur ma ferme, je cultive la logique au milieu de mon champ de patates" c'est moins vrai que si je dis "dans ma tête, je cultive la logique au milieu de mon champ de patates" sauf si en essayant de me cultiver, je considère ma tête comme une ferme.
la tête frite
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5 commentaires:
J'ai un fils, y sont deux, un petit, un moyen puis un grand! Joueur d'échecs, de hockey et musicien et ne vivent pas à Vancouvert mais sous Moncouvert!
Bize
Woah neurone. C'est que tu as les réflexes aiguisés et la gâchette facile aujourd'hui! T'en fais pas, tu trouveras la réponse à "Pas si simple" dans mon prochain billet. Entretemps je te soumets quelques "paradoxes" qui trouveraient bien leur place dans ton délirium.
Pourquoi "abréviation" est-il un mot si long?
Pourquoi "séparé" s'écrit-il tout ensemble alors que "tout ensemble" s'écrit séparé?
le délire communicatif
Daniel, ton commentaire m'a rappelé une vieille histoire, ancêtre de l'humour absurde:
"Une fois s't'un gars, y'étaient trois. Y rentrent dans un restaurant y'étaient pu rienqu'deux. Y d'mande à waitress Kessé qu'tu veux ou ben des bines.
Le lendemain y mouillait."
le souvenir lointain
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