samedi 19 octobre 2013

De voiles, de frisettes et de turbans

Je commence à en avoir plein mon casque.
La religion est un choix qui repose essentiellement sur les émotions.
Notamment la peur de mourir et sa conséquence principale, l'espoir d'une vie éternelle.
Aucune religion ne repose sur des éléments scientifiquement démontrables.
Les principales d'entre elles, au contraire, sont basés sur des écrits qui remontent presque à la préhistoire.
La discussion rationnelle est donc impossible avec un croyant dont la foi est un choix émotif.
Bien sûr, si tu viens au monde dans un village isolé d'Afghanistan, tu n'as pas vraiment le choix, et si tu ne crois pas, tu fais mieux de fermer ta gueule et de jouer ton rôle de bon petit musulman de façon crédible. Et de battre ta femme comme tout le monde, mais en fessant un peu moins fort à moins qu'elle ne se plaigne elle-même de ton manque de virilité.
Si un croyant veut discuter religion avec moi, il expérimentera ma faculté de changer de sujet rapidement.

de quoi on parle là ?

vendredi 4 octobre 2013

Avis aux croyants

Mourir pour un dieu qui n'existe pas, c'est mourir pour rien.

l'appel du néant

mardi 1 octobre 2013

L'abolition des commissions scolaires

Je l'avoue, même si j'ai passé toute ma vie matrimoniale à côté d'enseignantes, je serais porté à approuver une telle abolition.
Ma grande réserve reste toutefois la structure qui devra désormais s'occuper des mandats jusqu'à maintenant dévolus aux commissions scolaires.
Avec le gouvernement actuel, comme cela serait sans doute à un degré moindre avec tout autre gouvernement, nous risquons de nous retrouver de nouveau avec une solution de remplacement qui sera à la fois moins efficace et plus onéreuse que ce qui existe maintenant.

les pauvres de nous

vendredi 6 septembre 2013

Pourquoi ?

Pourquoi avoir peur de mourir si on croit vraiment en une vie éternelle ?

le bénéfice du doute

jeudi 29 août 2013

Triste à en pleurer

Le total des profits des cinq grandes banques canadiennes en recul.

le gros cinq cennes (que voulez-vous ? (JC) y a pu une maususse de cenne noire(SP))

P.S. : JC = Jean Chrétien et SP = Séraphin Poudrier



vendredi 16 août 2013

Guerre civile

Sont deux mots qui ne vont pas très bien ensemble.

Lennon/McCartney

mardi 6 août 2013

Plagiat

Je l'ai écrit dans un commentaire chez notre Rainette nationale, mais comme je m'en pète les bretelles, je me reproduis ici.

La religion se nourrit d'émotions.
La science nourrit la raison.

l'embarras du choix

samedi 3 août 2013

Lac Mégantic II

Je me souviens.
Pas de ceux qui sont morts, je ne les connaissais pas.
Mais du malheur de ceux qui ont survécu et qui survivent encore.
Je leur souhaite de retrouver une vie, une belle.

la survie de l'espoir

samedi 20 juillet 2013

Les incultes

Il y a deux jours, un inspecteur de la CSST a arrêté quelqu'un de poser de la pelouse parce qu'il ne portait pas de chapeau de sécurité. 

Il nous faut bien admettre que les travailleurs québécois n'ont pas l'ombre d'une culture.
Si, comme de bons petits citoyens, ils avaient lu les aventures d'Astérix, ils sauraient le péril que représente un ciel qui peut, d'un instant à l'autre, nous tomber sur la tête.
Pire, s'ils sont de dignes lecteurs du Journal de Montréal, ils devraient se souvenir du risque que représente le travail, quand celui-ci s'effectue à quatre pattes.
Les deux poseurs de tapis de Rock Forest, bêtement assassinés par des policiers animés des plus pures intentions, nous rappellent que pour travailler accroupi, il vaut mieux une veste pare-balle qu'un simple chapeau de sécurité.

le rappel fraternel

dimanche 7 juillet 2013

Lac Mégantic

Désolation totale.
Un train fou qui tue, créant des cadavres et des orphelins.
On ne peut se réjouir qu'il y ait peu d'enfants, du moins à la lumière des informations dont nous disposons, dans cette tragédie.
Mais encore une fois, le peuple répond au drame par une soif de sang.
Il faut que quelqu'un paye.
Cher.
Le bois et les autres matériaux qui ont brûlé, on peut le comprendre, appellent à une compensation financière.
Mais vous pourrez punir qui vous voudrez des flammes éternelles de l'enfer, rien ne viendra rendre la vie à ceux qui l'ont perdue.
Pour cela, il n'y a pas de punition, pas de réparation, rien que des larmes.
Il me semble que le respect pour ceux qui sont morts au Lac Mégantic commande que l'on essaie pas de les remplacer par des billets verts.

le billet noir

samedi 29 juin 2013

Sagesse pas populaire

Trop de gens semblent considérer la vie comme si elle était une gomme à mâcher qu'il faut continuer de mastiquer et d'étirer bien après qu'elle ait perdu toute sa saveur.
Il me semble plutôt que la vie est un cornet de crème glacée qu'il faut savourer à grands coups de langue avant qu'elle ne nous coule entre les doigts.

le "carpe diem"

vendredi 28 juin 2013

Je ne comprends (encore une fois) rien

Les gens sont prêts à diminuer leur qualité de vie, et surtout le plaisir qu'ils en retirent, juste pour vivre plus longtemps.

le corridor de la mort

Le registre des armes à feu

Je n'y ai jamais cru.
Et j'y crois encore moins.
Une croisade politique pour démontrer à quel point le gouvernement fédéral est méchant avec les pauvres petits québécois qui risquent leur vie à cause de lui.
Le fait d'avoir enregistré une arme n'a jamais empêché qui que ce soit de tuer sa femme avec elle.
Et le principal effet de ce registre pourrait bien être d'augmenter la valeur des armes sur le marché noir.
Notre obsession collective sur la sécurité ne sauvera pas de vie.
Pour cela, il faudrait abolir les armes à feu, pas leur registre.

le bang bang band

jeudi 13 juin 2013

Le projet de loi 52

Je suis en faveur de l'euthanasie.
La législation est discriminatoire parce qu'elle accorde à chacun le droit de mourir sauf si cette personne n'est pas en mesure de se suicider.
Je crois toutefois que le projet de loi 52 est pourri.
Pourri parce qu'il ne tient pas compte de l'expérience des autres pays plus libéraux en matière de droit de mourir.
Je pense à la Suisse qui autorise le suicide assisté.
Pour des organisations comme Dignitas, je crie Bravo, c'est exactement ce qu'il nous faut, avec l'importante nuance que, chez nous, il est question d'euthanasie plutôt que de suicide assisté.
Mais permettre l'euthanasie dans nos établissements, particulièrement dans nos maisons de soins palliatifs risque d'avoir de sérieux effets secondaires.
Déjà, bien des patients, et leur famille, craignent que leur admission dans une maison de soins palliatifs ne viennent diminuer leur espérance de vie, s'ils savent qu'il s'y pratique de l'euthanasie, plusieurs ne voudront simplement plus y être admis et se priveront de la qualité de soins que l'on y prodigue et risqueront de ne pas pouvoir mourir dans le confort et la dignité.

le vieux cancéreux

le silence des athées

Dans l'édition de La Presse de samedi dernier, un chroniqueur (peut-être un éditorialiste) se demandait pourquoi on entend si peu les athées s'exprimer dans notre société.
Le premier, et peut-être le seul, commandement du parfait petit athée est : de religion, avec un croyant, jamais tu ne discuteras.
La foi est basée sur des émotions.
Ce qui permet à un paquet de débiles profonds de continuer d'affirmer que l'univers a été créé il y a 6000 ans et d'offrir pour preuve que c'est écrit dans la Bible.
Vous voulez discuter avec ces gens-là ?
Pas moi.

l'or du silence

Euthanasie et démocratie

Les québécois sont majoritairement en faveur de l'euthanasie.
Les sondages indiquent que plus de 70% sont mûrs pour accepter ce changement à la législation.
Cela n'oblige pas le gouvernement à adopter une loi pour modifier les règles du jeu.
Mais dans notre système démocratique actuel, il est hautement probable que s'il ne le fait pas, le sujet fera partie des prochains enjeux électoraux.
Promettre une mesure qui obtient une forte majorité des électeurs favorise le parti qui fait cette promesse.

le bulletin électoral

jeudi 30 mai 2013

Les péchés capitaux

L'orgueil sert d'écran à l'homme qui souhaite oublier son insignifiance et sa médiocrité.

le paon

mardi 21 mai 2013

Révision

Un autre mystère.
La tragédie en Oklahoma avait fait 91 victimes ce matin.
Le nombre de victimes a été réduit à 24.
Quelqu'un peut-il m'expliquer où sont passés les 67 cadavres de moins ?
Ce n'est pas que je sois déçu que moins de gens soient décédés dans cette tragédie, c'est que la tragédie affecte aussi sérieusement la crédibilité des médias.

l'apprenti comptable

mercredi 8 mai 2013

Encore une belle dépense


Une commission d'examen sur les manifs du printemps érable


400 000 $

Pour savoir quoi, ce que l'on sait déjà.
Selon la gauche, il y a eu des débordements policiers.
Selon la droite, ce sont les manifestants qui ont débordé.

Envoyez-moi 400 $ pis fuck la commission.

le neurone brillant

mardi 7 mai 2013

Hans Lipschis

Cet homme de 93 ans a été arrêté et emprisonné parce qu'on le soupçonne d'avoir été garde à Auschwitz.
Bien sûr, ce camp d'extermination est particulièrement éloquent sur les limites de la cruauté humaine.
Malheureusement, l'homme est encore capable de pire mais comme exemple, particulièrement au niveau du nombre de morts, est éloquent.
La plupart des gens, comprendre une écrasante majorité de juifs, mouraient en moins de 48 heures.
Pour moi, ils constituent le groupe des privilégiés.
Parce qu'il y a bien pire que la mort.
Je pense à ces femmes qui ont été violées à répétition par une horde de sauvages.
À ceux qui ont été soumis à la torture, à "l'expérimentation médicale".
À tous ceux qui ne recevaient que le strict minimum de calories pour survivre dans des conditions qui ne seraient même pas tolérées pour une porcherie moderne.
Ce qui s'est passé là demeurera à jamais un furoncle dans l'histoire du XXème siècle.
Mais il y a dans cette histoire d'accusation tardive de bien grands défauts.
Je sais que plusieurs s'objecteront mais je pense néanmoins qu'en droit, international ou non, il devrait y avoir un délai de prescription de 50 ans.
Il est ici question de crimes possiblement commis il y a plus de 65 ans.
Impossible d'étayer une preuve solide contre cet homme : l'accuser relève de la plus pure indécence.
Les preuves circonstancielles pour un crime de cette ampleur ne devraient pas pouvoir être retenues.
Le fait que l'homme ait été d'origine lithuanienne n'est pas sans importance mais je ne prendrai pas le temps d'élaborer sur le sujet, du moins pas ici et maintenant.
Sauf pour dire que, par son origine, l'homme pouvait difficilement être bien placé dans la hiérarchie des nazis.
Malgré ce qu'en dit mon bon ami Henri, toute structure militaire est inévitablement hiérarchisée et même (pour ne pas dire surtout) dans les armées communistes, certains gradés sont plus égaux que d'autres.
L'homme, rappelons-le, maintenant âgé de 93 ans, devrait bénéficier du doute qui entoure sa participation à ce massacre organisé. J'aurais tendance à croire qu'il se trouvait dans une situation de marche ou crève. Et qu'il a marché.

l'instinct de survie

dimanche 5 mai 2013

Bengladesh

Loin de moi l'idée de minimiser l'ampleur de la catastrophe survenue au Bengladesh.
Je m'émerveille simplement à l'idée que malgré des circonstances aggravantes, près de quatre personnes sur cinq ont survécu.
Je me souviens d'avoir eu exactement la même impression lors de l'attentat du 11 septembre.
Le nombre de morts est évidemment beaucoup plus élevé mais il est encore plus surprenant qu'un peu plus de sept personnes sur huit (du nombre estimé d'occupants au moment de l'attentat) aient survécu.
Il me semble qu'il y a beaucoup de gens qui, ici comme ailleurs, ont beaucoup de chance.
N'allez surtout pas croire que j'accepte l'idée du complot : une affirmation que je trouve extrêmement déplacée.

le numéro 13

jeudi 2 mai 2013

Aujourd'hui en Somalie

Des enfants meurent de faim.

l'impuissance et l'indifférence collectives

lundi 29 avril 2013

La honte

Je n'aime pas cette tendance à traiter de nazis tous ceux qui ne partagent pas nos idées ou notre point de vue.
Et le mur de Berlin n'est pas l'oeuvre de nazis.
Mais je trouve que le mur de la séparation entre Israël et la Palestine a une odeur de deuxième guerre mondiale.

la même maudite affaire

Régime minceur

C'est ce qu'il faudrait à Gérald Tremblay.
Il est vraiment trop épais.

la tranche fine

Bonjour la police !

Ainsi, la question du jour dans La Presse de ce matin porte sur la pertinence d'une enquête publique sur les interventions policières lors du printemps érable D'abord, une enquête publique, ça coûte des sous et si on souhaite intervenir de cette manière, il faut avoir la conviction que nous en aurons pour notre argent.
Très peu probable : une telle enquête ne fera que des mécontents.
Et parmi eux, les policiers eux-mêmes alors que leur niveau de frustration est alarmant.
Il est inconcevable que l'on puisse insulter impunément ces hommes et ces femmes chargés de maintenir l'ordre public, ce qui est dans l'intérêt de chacun.
Il est encore plus inadmissible que l'on puisse leur lancer n'importe quoi par la tête, y compris des boules de billard, sans avoir à répondre de nos gestes et sans qu'ils aient le droit de répliquer en relançant les mêmes projectiles en sens inverse.
Insulter un policier devrait être puni au même titre et au même montant que la participation à une manifestation illégale.
Etre pris en flagrant délit de lancer un projectile vers un policier devrait valoir au contrevenant un séjour automatique derrière les barreaux : c'est un crime, une agression armée.
Et les règlements qui concernent le droit de manifester sont légitimes : il n'y a aucune raison de vouloir manifester en portant un masque. Soumettre un itinéraire coupe peut-être dans la spontanéité mais coupe moins que les éclats de verre de toutes ces vitrines fracassées.
Le printemps érable a démontré une frustration populaire mais aussi un dérapage vers l'anarchie.
Une société civilisée doit avoir des règles.
Et ceux qui les font appliquer doivent être respectés.
Ne pas le faire entraine des dérapages causés par une frustration pourtant légitime.

le virage à droite

vendredi 26 avril 2013

Ça ne suffit jamais

Chaque fois qu'une catastrophe fait de nombreuses victimes, on assiste à de violentes manifestations qui ont le plus souvent pour principal effet de créer de nouvelles victimes.

la sensation de satiété

mardi 23 avril 2013

Comment dire ?

Comment peut-on affirmer que l'islam est une religion d'amour ?
Comment peut-on affirmer que l'islam est une religion de paix ?
À quel point peut-on s'aveugler et dire strictement n'importe quoi ?
Bien sûr, il y a des musulmans amoureux.
Bien sûr, il y a des musulmans pacifiques.
Comment peuvent-ils croire que celui qui produit une image de leur prophète mérite la mort ?

les questions sans réponse

dimanche 21 avril 2013

Situation délicate

Je suis résolument contre toute forme d'abus ou d'exploitation sexuelle.
C'est dégradant d'être violée et aucune femme ne devrait avoir à subir un tel outrage.
Néanmoins, pour porter une telle accusation, il faut un minimum d'évidence.
Sinon, d'innombrables victimes potentielles peuvent prétendre avoir été violées en faisant pour victimes toutes ces pauvres femmes dont on a vraiment abusé.
Je ne veux pas disculper des coupables.
Je ne veux pas faire des victimes de fausses accusations.

une question d'équilibre

L'usure de la compassion

Presqu'à chaque fois que je regarde Cyberpresse, le nombre de victimes du plus récent séisme en Chine augmente.
Aux dernières nouvelles, 186 décès rapportés.
On ne peut s'empêcher de penser : 186 chinois de plus ou de moins ça ne change pas grand chose au nombre qu'ils sont.
À force d'être innondés de catastrophes et d'attentats en tous genres, on en vient à oublier que chacune de ses victimes était un être humain, au même titre que nous.
Qu'il y a sans doute des survivants qui les pleurent.
Qui sont victimes de cette tragédie, parce qu'ils ont perdu un enfant, un parent, le soutien de la famille.
La technologie moderne nous permet de faire connaissance avec des gens partout autour du monde mais ne nous empêche pas d'oublier que ceux dont nous ne connaissons pas le nom ne sont pas anonymes pour autant.

un parmi tant d'autres

Neskantaga

Une petite communauté du nord de l'Ontario.
450 personnes dont une centaine, surtout des jeunes qui y étudient vivent à Thunder Bay,  située à 450 kilomètres plus au sud.
Depuis un an, une douzaine de suicides dont la majorité à Neskatanga.
La vie n'y est pas facile.
Les maisons inadéquates et pleines de moisissures.


Personne dans le "sud" ne vit dans une telle misère.
la porte de sortie

Et si elle est isolée dans sa géographie, la communauté de Neskatanga ne l'est pas dans sa pauvreté. 

Au Québec aussi, il y a de nombreux petits villages de misère où la misère est pire que partout ailleurs dans la province.
Je ne condamne pas les autochtones.
C'est nous qui les avons condamnés en les fourrant dans des réserves.

samedi 20 avril 2013

Attentat de Boston

Un jour, que j'espère prochain, seuls les athées seront admis dans nos facultés de médecine.

la boule de cristal

mardi 16 avril 2013

La Voix

Je l'avoue, je n'ai pas suivi l'émission.
Mais plusieurs amis l'ont commentée sur mon mur Facebook.
Et j'ai regardé une partie de la finale.
New kids on the block, vraiment ?
Patrick Bruel passe encore mais avions-nous besoin de ces fantômes pour notre télé.
J'aurais préféré le retour des Classels.

Mais là n'est pas ma préoccupation.
La Voix, the Voice, X facteur, American Idol et largement America's got talent.
Toutes des émissions destinées à trouver de nouvelles voix.
Ce n'est pourtant pas ça qui manque.
On cherche de nouveaux visages pour vendre encore plus des mêmes maudites boissons gazeuses et, trop souvent, gazantes.

Même à La Voix, on s'est rapidement débarrassé des plus vieux, des visages déjà (un peu) connu. On veut des Charlotte en jupe courte.

Pourtant, ce qui nous fait cruellement défaut, ce sont des auteurs et des compositeurs talentueux.
Même Plamondon, s'il a le don de faire des chansons populaires, écrit presque toujours des textes insipides.

Et parmi les meilleurs, on ne connait souvent qu'un, parfois deux titres.
Vincent Vallières : On va s'aimer encore.
Luc de Larochellière : Si fragile. (en passant, son dernier disque avec sa nouvelle conjointe (Lindsay) est une perle rare.
Et parmi ceux qui ne sont pas connus, on ne connait rien. Strictement rien.
Jérôme Charlebois, un bon gars, je n'en doute pas. Mais ses chansons : connais pas.

Ce dont nous avons besoin est peut-être une nouvelle approche.
Que j'appellerais La boîte à chanson.
J'imagine, sous la supervision d'Alan Côté, à Petite-Vallée des réunions d'artistes qui se rejoignent pour composer. Jérôme Charlebois avec Étienne Cotton, l'enfant chéri de la Côte-Nord et de la Gaspésie.
Dans ma tête, il y a une combinaison extraordinaire de gens qui pourraient produire ensemble ce qu'ils arrivent peu ou pas à faire tout seuls.
Des noms qui sombrent dans l'oubli, des anciens de Star Académie ou de je ne sais trop où qui pourraient, deux par deux, nous produire mieux que ce que nous produisons déjà.

Parmi les grandes voix qu'il m'a été donné de rencontrer : Marie-Claire Séguin.
Ce n'est sans doute pas la chanteuse la plus portée sur les compromis pour faire carrière mais si elle avait été nourrie d'auteurs-compositeurs persévérants et talentueux, nous aurions tous été gagnants de l'entendre davantage.

the mellow man

vendredi 5 avril 2013

Police

Dire que tant qu'il y aura des flics, il y aura de l'abus c'est exactement la même chose que dire que tant qu'il y aura des hommes, il y aura de l'hommerie.
Ceux qui rêvent d'un monde où tout le monde sera égal sont des utopistes.
Tant que l'homme habitera la surface de cette planète, il y aura des hommes plus égaux que les autres.
Et le plus désolant c'est que c'est chez les communistes et les religieux que cette tendance est la plus manifeste.
C'est, parfois, chez les plus miséreux que le sens du partage est le plus développé.
Mais même chez les plus crasseux des mangeux de marde, il y aura toujours un profiteur pour manger la marde de l'autre.

la pauvre réalité

The Hobbit

On ne peut pas croire qu'il est possible de tirer trois films d'un livre aussi mince. Pas tellement au niveau du nombre de pages que de l'intensité du récit.
Bien sûr, il faut étirer la sauce.
Mais il faut voir avec quel brio on le fait.
Ça me rappelle la fameuse soupe au bouton.
Et s'il y a des longueurs, ça vaut quand même mieux que de mourir de faim.

la mort de toute façon

Simplement dit

Prendre la rue pour contester un règlement municipal, c'est choisir la mauvaise route.

le GPS

mardi 2 avril 2013

Bizarre autant qu'étrange

Un petit film que j'aime bien : The perks of being a wallflower.
Qu'il faut absolument regarder dans sa version originale anglaise.
Et dont il faut regarder certaines des scènes supprimées qui aident à comprendre certains éléments plus nébuleux si, comme moi, vous n'avez pas lu le livre.
Le titre de ce billet tient au fait que la trame sonore CD est plus dispendieuse que le film en DVD.

la publicité gratuite

samedi 30 mars 2013

Le pari de Pascal

En principe, le principe est infaillible.
Si tu crois en dieu, tu ne peux pas perdre.
S'il existe, tu gagnes.
S'il n'existe pas, tu ne perds pas.
Mais, il y a un mais.
Le temps que tu prends pour "vivre" ta foi est en majeure partie une perte de temps.
Sauf, si tu prends ton temps "de foi" à servir les plus nécessiteux d'entre nous.
Mais pour cela, nul besoin de croire, il suffit d'être humain.

l'athée productif

jeudi 28 mars 2013

Vieux et cochon

Je ne suis pas conservateur, ni député.
Pourtant, moi, aussi, je suis contre l'avortement sélectif des filles.

la préservation de la beauté du monde (du moins, ce qu'il en reste).

mercredi 27 mars 2013

la volonté de survie

On ne peut pas blâmer l'homme de vouloir vivre le plus longtemps possible.
On ne peut pas blâmer l'homme d'aspirer à la vie éternelle.
Les lois fondamentales de la nature favorisent la survie de l'espèce.
Et les espèces déliquantes disparaissent.
Ici, la déliquance peut être la faiblesse mais, plus grave encore, une capacité d'adaptation restreinte.
À une moindre échelle, l'individu doit se conformer aux lois de l'espèce.
À l'égard de la délinquance, il peut arriver que l'espèce soit plus clémente pour l'individu que la nature ne l'est pour l'espèce.
Qu'un individu disparaisse, l'espèce survit.
Mais pas le contraire.
Pourtant, les individus que nous sommes ne parviennent pas à concevoir leur propre disparition.
Il y a en nous une force qui ne veut pas mourir.
Que l'univers périsse, je m'en fous, dans la mesure où moi je survis.
C'est comme si nous nous considérions tellement important que le néant n'est pas assez bon pour nous.
Nous cultivons inlassablement l'espoir de résurrection.
Pas étonnant qu'il y ait autant de croyants.
Entre la vie éternelle des disciples et le néant des scientifiques, le choix est simple pour la majorité.
C'est pourquoi il est impossible de discuter de foi : il faut éteindre le doute qui toujours persiste.
L'enfer, c'est de ne plus être.
J'ai bien hâte d'y être.

heaven can wait


mercredi 20 mars 2013

Triste myopie

Pierre Foglia pourfend les américains pour leur intervention en Irak.
http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/pierre-foglia/201303/19/01-4632684-la-haine-la-connerie-triste-bilan.php
Comme le veut l'adage populaire, l'enfer est pavé de bonnes intentions.
On peut se demander comment les américains, qui disposent sans doute de nombreux experts en politique internationale, n'ont pas prévu ce qui arrive aujourd'hui.
Je ne leur jetterai pas la première pierre.
Combien de fois m'est-il arrivé de poser des gestes dont je n'avais pas mesuré les conséquences, dont je n'avais parfois même pas envisagé de mesurer les conséquences ?
Il faut bien en convenir, quand on regarde vers l'avenir, la ligne d'horizon s'arrête au bout de notre nez.

le double foyer

mercredi 13 mars 2013

Conseil au nouveau pape

Il ne devrait pas être question d'autoriser le mariage des prêtres.
Le mariage devrait devenir une condition sine qua non pour accéder au sacerdoce.

le sens commun

dimanche 24 février 2013

Juiverie

Chez nos amis juifs, c'est la fête de Pourim. Leur équivalent de notre Halloween.
Des tensions à prévoir du côté d'Outremont où la célébration contrevient habituellement aux règlements municipaux (adoptés en 2003).
Mais comment croire en un dieu qui choisit un peuple au détriment de tous les autres ?
Il n'y a qu'une explication possible, croire qu'on fait partie du peuple élu.

la divinité totalitaire

dimanche 17 février 2013

Je n'en peux plus

Avez-vous fini de comparer n'importe quoi et n'importe qui aux nazis et à la Gestapo ?
Je veux bien croire que je n'étais pas né quand tout cela s'est passé mais ce n'est pas une raison pour banaliser une des pages les plus sombres de l'histoire de l'humanité.
Je sais, il y en a eu d'autres, mais cela ne justifie pas que l'on traite de nazi quiconque déroge à nos principes ou ne partage pas notre point de vue.
Il n'y a rien qui rappelle les nazis dans notre Québec actuel, même pas le visage de madame Marois.

le respect élémentaire

lundi 11 février 2013

Nouvelle du jour

Le pape démissionne.
Le premier en quelque 600 ans.
Ses prédecesseurs ne devaient pas savoir qu'ils avaient ce privilège.

le bon débarras

P.S. bien temporaire parce qu'un nouveau parasite en chef prendra bientôt sa place.
P.P.S. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'il va avoir une maudite bonne pension.

samedi 9 février 2013

Information biaisée

Ainsi la tempête qui s'est abattue sur la Nouvelle-Angleterre a fait neuf victimes.
Je pense qu'il faut remettre les choses en perspectives et qu'il y aurait possiblement eu plus de victimes d'accidents de la route si la tempête n'avait pas eu lieu.

le journal du quotidien

Fondation

Qu'ils me font pitié, ceux qui essaient de se prolonger par une fondation, une chaire de recherche.
Ils oublient que, même eux, n'auront pas la moindre mémoire de ce qu'ils auront été.
Un bref intermède, une parenthèse insignifiante dans le néant de l'histoire universelle.
Une perte de temps, une perte d'argent.
Il faut se fondre dans l'insignifiante turbulence qu'aura été notre maigre existence. Nous sommes tous insignifiants. Moi comme les autres. Notre seule utilité potentielle aura été pendant notre misérable vie. Tout le reste n'est que prétention.

la statue équestre

vendredi 8 février 2013

Ne nous laissez pas succomber à la tentation

Il serait catégoriquement incorrect de regretter que monsieur Richard Bain ne soit pas parvenu à supprimer Pauline Marois.
Il faut toutefois considérer les avantages d'un tel évènement :
- le mouvement indépendantiste aurait repris du poil de la bête (non, non, ce n'est pas une autre allusion déplacée à madame Marois) en ayant un premier martyr
- le Québec aurait été débarrassé d'une première ministre qui est en train de démontrer que l'on peut faire pire que Jean Charest, ce qui n'est pas un mince exploit.

le pas correct

jeudi 7 février 2013

Nouvelle prophétie 101

Le prochain gouvernement va imputer les difficultés budgétaires et le déficit au gouvernement actuel.
Quelqu'un va demander (en vain) la démission de quelqu'un d'autre.

on connait la chanson

P.S. on pourrait peut-être passer à autre chose : ça s'appelle l'évolution.
P.P.S. mais c'est lent, maudit que c'est lent

mardi 5 février 2013

Politique provinciale

Décrire notre première ministre en un seul mot : jugement.

la rature des lettres superflues

Continuons le combat

La gratuité scolaire ? Ben voyons, c'est évident. La scolarité est un droit et un droit c'est gratuit pour tout le monde.
Mais pourquoi s'arrêter là ?
Être étudiant, c'est au moins aussi difficile que d'enseigner, surtout quand on prend un cours pour la première fois.
Donc, les étudiants devraient être payés au moins autant que les profs.
De plus pour contrer le décrochage scolaire, les étudiants seraient rémunérés selon leur nombre d'années d'expérience.
Pour épargner les ressources limitées du système, les étudiants seraient toutefois obligés de prendre leur retraite à 65 ans. Je sais, c'est injuste, mais il faut bien faire quelques concessions.
D'autant plus, qu'ayant droit à leur pleine pension, ils pourraient continuer de se présenter aux cours à titre d'étudiants libres.

le ménestrel de l'éducation

mercredi 30 janvier 2013

Assoiffés de sang

À voir la diligence que les médias mettent à nous communiquer sans le moindre délai toutes les informations disponibles sur toutes les fusillades qui surviennent en Amérique du nord, on pourrait croire que nous sommes tous des sanguinaires rivés à nos écrans en espérant que le sang des victimes suintera à travers.

la paix sur terre

jeudi 10 janvier 2013

Autochtone

Le premier privilège d'un autochtone, du moins ici au Canada, devrait être d'être considéré comme un citoyen à part entière.
Ce n'est pas un privilège, c'est un droit.
Mais je ne suis pas convaincu qu'il s'agit d'un droit dont les autochtones veulent vraiment.

la société distincte

mardi 8 janvier 2013

Ici, on ne compte plus les paradoxes

La privation du temps est la pire des punitions.
Paraphrase d'une citation de Donato Carrisi.

Je ne voudrais pas avoir l'air d'en faire une obsession même cela y ressemble étrangement.
Un besoin de me libérer de mon éducation judéo-chrétienne.
La vie éternelle implique une privation de temps.
Peu importe celui qui passe, il en reste toujours au temps.
Le temps qui passe se passe donc de sens.
On a du temps mais rien pour le rendre signifiant.

le temps de l'insignifiance

Socialisme

Depardieu fait beaucoup parler de lui.
Hollande, un peu moins.
C'est pourtant la cause de tout ce vacarme autour de Depardieu.
Je ne suis pas un (vrai) politicien.
Mais il me semble évident que, pour le commun des mortels, imposer les mieux nantis à 75% de leurs revenus risque de les faire fuir.
D'accord, la fiscalité française est complexe et je ne suis pas expert en la matière.
Néanmoins, le gros bon sens me semble suffisant.
Tu gagnes 8 millions pendant l'année et tu en cèdes 6 à l'état.
Je pense qu'un pays, quel qu'il soit, a besoin de ses riches.
Quel que soit le pays, même le plus pauvre, on retrouve immanquablement des mieux, si ce n'est pas des biens, nantis.
Que Depardieu quitte la France, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat.
Ce ne sont pas les quelques millions qu'il aurait versé au fisc qui auront un impact sur les finances gouvernementales.
Que des chefs d'entreprise le suivent, éventuellement en déménageant en même temps leurs bureaux et leurs objets de luxe, voilà qui est déjà plus troublant.
Que Depardieu entraîne avec lui une partie de l'art cinématographique pourrait déranger aussi.
Mais ce qui me semble nettement dérangeant, c'est de fermer la porte à l'étranger qui aimerait bien s'établir avec son établi sur le sol français.
Et les impôts, c'est combien ?
Vous voulez rire !

un pays sans riches est un pays pauvre