jeudi 27 octobre 2011

7 Milliards

C'est, approximativement et temporairement, le nombre d'êtres humains sur notre planète.
C'est aussi la chronique d'une catastrophe annoncée.
Il est difficile de croire que la planète ne parviendra pas bientôt à recracher une bonne partie de cette espèce qui la déchiquette et la méprise depuis tant d'années.
En fait pas tant d'années que cela.
C'est surtout au cours du dernier siècle que nous avons commencé, et probablement bientôt fini, de massacrer notre environnement.
Comme l'histoire se répète, il est permis de croire que c'est par de nouveaux virus ou des mutations de micro-organismes déjà existants que notre nombre pourrait être réduit à des nivaux plus acceptables.
Parce que notre disparition complète me semble fort peu probable.
Mais serait-elle souhaitable ?
Peut-être pour toutes ces espèces en voie de disparition.

le surplus des armées

mardi 11 octobre 2011

Édifiant

Mitt Romney, candidat républicain aux prochaines élections présidentielles américaines, a déclaré : "God created America to lead the world".
Bush sort de ce corps !

Inch Allah

mercredi 5 octobre 2011

Un grand départ

Steve Jobs est mort aujourd'hui.
Mes condoléances à tous ceux qui l'ont connu.
Mes salutations les plus sincères à un vrai grand sans qui le clavier sur lequel je tape ce modeste hommage n'existerait pas.
Des gens ont laissé leur nom dans nos vies mais peu d'entre eux auront laissé des traces aussi profondes dans notre quotidien.

le salut au statut

P.S. Le ipod que j'ai offert à ma douce est le seul cadeau que je lui ai offert qui lui ait fait verser une larme que je dédie aujourd'hui à ce grand homme. Une larme de ma douce ça n'aura jamais d'autre valeur que le prix d'une larme. Rien ne peut vous en acheter une. Du moins pas une authentique, qu'elle soit de chagrin ou de joie.

mardi 4 octobre 2011

Tourner en rond

Échange épistolaire intéressant avec mon ami Lurch suite à la publication de l'expérience du CERN qui aurait accéléré des neutrinos au-delà de la vitesse de la lumière.
Dans cet échange de courriel Lurch joue le rôle à prédominance scientifique (vous ne pouvez pas concevoir l'étendue de ses connaissances dans le merveilleux monde de la physique) et moi celui à prédominance philosophique, voire artistique.
Comme souvent, nous nous sommes butés sur les mots et leur définition.
Impossible de communiquer sans utiliser un même langage ou au moins comprendre celui de son interlocuteur.
J'ai commis l'erreur d'utiliser le mot "fait".
Qu'est-ce qu'un fait ?
Bien malin celui qui peut arriver avec une définition utile : le dictionnaire n'est pas d'un grand secours en la matière.
Allons-y donc avec une évidence : il y a la réalité.
La réalité étant l'ensemble des faits qui existent, un pléonasme bien venu dans le contexte.
Si on ne s'entend pas là-dessus, inutile de continuer plus loin.
Le problème majeur est que, en physique du moins, la réalité ne nous est pas accessible.
Plusieurs limitations majeures ne nous permettent pas de la percevoir dans son intégralité.
D'abord, les restrictions humaines : nos sens qui peuvent nous tromper (les illusions d'optique par exemple) mais qui sont aussi restreints dans leur portée (ne pas voir plus loin que le bout de son nez prend une autre allure ici) et notre intelligence dont les frontières pourraient exploser par le développement d'une authentique intelligence artificielle.
Ensuite, parce qu'à l'échelle quantique du moins, la simple observation de cette réalité a une influence sur elle.
Si on accepte le principe de l'humain ne peut avoir qu'une perception tronquée de la réalité, du moins sans le développement d'outils lumineux comme l'informatique quantique, il me semble qu'il faut accepter que les équations dont on ne pouvait se permettre de douter puissent être douteuses.

la triste réalité