jeudi 29 mars 2007

je l'avoue

Avec toute cette humilité dont je suis si fier et qui me caractérise si bien, je dois admettre qu'une de mes hypothèses est erronée. Dans mon billet du 9 décembre dernier j'attribuais aux dinosaures la responsabilité de leur disparition à cause de leur effet direct sur le réchauffement de la planète.
Mais il semble que ce soit plutôt à cause de la chute d'un météorite (on peut aussi dire une météorite : c'est un mot bisexuel) dont le diamètre était d'environ 20 kilomètres et qui a laissé un cratère d'au moins 180 kilomètres de diamètre au Mexique il y a de ça 65 millions d'années.
Bon, tout le monde peut se tromper et ce n'est pas pour si peu que je vais me mettre à documenter ce que j'écris. Surtout que je peux toujours me rétracter. En fait, je suis même très rétractable, mais là n'est pas le sujet du jour.

le fier à bras de la préhistoire

mercredi 28 mars 2007

curiosité mathématique

Saviez-vous qu'il y a plus de nombres premiers entre 150 et 200 qu'il y en a entre 50 et 100 ?
Qu'il y en a autant entre 190 et 200 qu'entre 10 et 20 ?

l'imprévu de la science

mardi 27 mars 2007

la vie ailleurs

Dans les commentaires reçus pour mon billet : un retour discret, Mazz m'invite à contempler le paradoxe de Fermi.
Mes excuses encore pour mon ignorance de la chose informatique, mais j'essaie de créer un lien :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_Fermi

Une (très) brève réflexion sur le sujet :
1) je pense que la vie existe ailleurs parce qu'il y a des lois pour ça
2) je pense que la capacité et/ou l'intérêt d'êtres extra-terrestres de coloniser le reste de l'univers est restreint
3) je pense que la capacité et/ou l'intérêt d'êtres extra-terrestres à communiquer avec le reste de l'univers est restreint
4) la vitesse de la lumière est une des principales restrictions
5) l'expansion de l'univers en est une autre
6) je pense que toute civilisation pacifiste a plus de chances de survivre plus longtemps que les humains, mais que cette absence d'agressivité diminue leurs chances d'être intéressés à conquérir l'univers.

Il reste sans doute beaucoup de choses à dire sur le sujet mais c'est tout le temps dont je dispose ce soir.

le conquérant désarmé

lundi 26 mars 2007

question du jour

la comète de Halley est au menu du jour : de préférence servir froid

l'analyse des grains de poussière émis par la comète de Halley a permis de démontrer qu'ils contiennent jusqu'à un tiers de matière organique

Plusieurs substances ont pu être identifiées, laquelle ne fait pas partie de l'ensemble ?
a) le benzène
b) le méthanol
c) l'acide acétique (dilué à 5%, c'est ce que nous appelons le vinaigre)
d) des statues, grandeur nature, de Cam qui fait la bise à ses fans
e) aucune de ses réponses
f) toutes ses réponses
g) je donne ma langue au chat

où halley la comète ?

P.S. dans un grand élan d'originalité, j'ai créé un lien avec ma nouvelle adresse de courriel qui est : le_neurone_ectopique@hotmail.com

dimanche 25 mars 2007

Pas si simple

Ceci est une réponse du billet sur la logique publié par mon ami (et je pèse mes mots) Lurch sur son blogue édifiant.
Hélas, et nous le savons si bien, tout n'est pas si simple (d'où le titre de ce billet).
Ainsi l'affirmation : "j'ai une fille" est vraie. Du moins, l'est-elle pour moi. J'ai une confiance complète en ma douce, mais il n'en reste pas moins que la paternité est un acte de foi.
Et l'affirmation : "j'ai un fils" est à la fois vraie et fausse. Elle est vraie parce que j'ai effectivement un fils. Ainsi, "j'ai un fils qui vit à Vancouver" est vraie et vérifiable : en fait, je compte bien la vérifier en y allant cet été.
Par contre, la phrase : "j'ai un fils musicien" est fausse. En effet, mes deux fils sont musiciens. Dont un est un professionnel et l'autre amateur.
Et si je dis, "sur ma ferme, je cultive la logique au milieu de mon champ de patates" c'est moins vrai que si je dis "dans ma tête, je cultive la logique au milieu de mon champ de patates" sauf si en essayant de me cultiver, je considère ma tête comme une ferme.

la tête frite

samedi 24 mars 2007

un retour discret

"...it may be that life is a consequence, not of special organic chemistry, but of universal mathematical rules that govern the behavior of all complex systems, regardless of what they are made of."
Toujours tiré du bouquin de Davies.
Une autre hypothèse qui me plaît bien. Et elle me plaît bien parce que je la partage. Je dirais même que je la partage entièrement. Je ne crois pas aux miracles, je crois l'avoir déjà dit, ce qui implique qu'il faut trouver des explications à ce qui, à première vue, échappe à notre entendement. Le meilleur magicien au monde est celui qui a inventé les meilleurs trucs. Comment pourrait-on douter que l'univers soit le plus grand magicien qui soit ? Ici j'entends par univers non seulement les conséquences du Big Bang mais aussi toute superstructure qui englobe notre univers. Il me semble en effet extrêmement peu probable que malgré ses dimensions impressionnantes, ce que nous appelons notre univers soit un phénomène unique. Je l'affirme haut et fort : FAITES ATTENTION, NOUS NE SOMMES PAS SEULS !

un parmi tant d'autres

vendredi 23 mars 2007

c'est pas sérieux

Je l'avoue j'ai délaissé quelque peu mes lectures sérieuses pour lire les oeuvres de nos collègues bloggueurs.
Lucie le chien m'a apprivoisé
Les chroniques de la mère indigne font mon éducation
Un taxi la nuit me conduira bientôt à Cuba

la légèreté du ton

P.S. Tant Lucie que la mère indigne ont largement dépassé mes attentes, je ne peux que vous les recommander.

lundi 19 mars 2007

Commentaires VI

"Religious and secular rituals can both promote cooperation but religious rituals "generate greater belief and commitment" because they depend on belief rather than on proof. The rituals are "beyond the possibility of examination".

Sérieusement, on croirait lire Mazz s'il nous écrivait en anglais.

l'aveuglement volontaire

dimanche 18 mars 2007

Commentaires V

"Evolution always produces something that works for what it works for, and then there's no control for however else it is used."
Brillant.
La pensée est lumineuse mais l'évolution elle-même est géniale.
On peut utiliser un marteau pour briser une vitre, ou même tuer quelqu'un même si ce n'est pas le but original de l'instrument.
Combien de ces utilités secondaires utilisons-nous dans notre quotidien ? Et de combien d'autres disposons-nous pour nous adapter aux changements inévitables que l'avenir nous réserve ?
"... the reason afterlife beliefs are so prevalent is that underlying them is our inability to simulate our nonexistence."
Il est effectivement difficile d'imaginer que l'on existe plus. Et nos gènes sont programmés pour la survie. La différence entre accepter la mort pour plus tard et l'accepter aujourd'hui est énorme. Les espèces qui n'accordaient aucune importance à la survie sont sans doute disparues de nos jours.
Et notre planète est encore infestée d'individus qui sont prêts à troquer leur vie en échange de l'éternité, pour éviter d'avoir à accepter qu'ils puissent ne plus exister.
"There are costs to any individual of being religious..."
Il y a bien sûr des coûts reliés à la religion. Financiers évidemment, mais surtout une importante consommation de temps et d'énergie pour les prières, rituels, offices religieux.
Mais au niveau du groupe, les avantages l'emportent sur les inconvénients. Il existe fréquemment une solidarité entre les coreligionnaires plus forte que celle de la citoyenneté. L'union fait la force a certainement fait ses preuves au niveau des religions. Sans compter que certaines pratiques, par exemple ne pas manger de porc, ont pu avoir, à une certaine époque des avantages directs sur la survie : le porc transmettait jusqu'à récemment la trichinose, maladie parfois mortelle, mais qui pouvait aussi avoir un impact significatif sur la santé globale d'une communauté. Quant tes meilleurs guerriers sont fiévreux, les ennemis deviennent fébriles.
Il n'est par ailleurs pas surprenant que les premières communautés aient cherché à restreindre l'admission à leur religion, à cet égard le judaïsme est resté, à ce jour, très fermé, puisque les conditions de vie contraignaient le groupe à limiter sa population. Un groupe de milliers de nomades devient rapidement incontrôlable et une grotte ne peut contenir qu'un nombre limité d'individus. Certaines communautés, notamment les inuits, ont eu recours à l'infanticide pour éviter la surpopulation. Qu'on le veuille ou non, qu'un homme accepte de tuer son enfant pour assurer la survie de la tribu, ça renforce les liens. Notez bien toutefois que je n'en fais pas une proposition.

le père protecteur

commentaires IV

Une autre question intéressante.
" Quel croyant voudrait soumettre sa propre dévotion à l'évaluation pure et dure du rationalisme ?"
Notez qu'il s'agit ici d'une adaptation très libre du texte original mais que l'essentiel du sens en a été conservé.
A plusieurs reprises, cette question a déjà été abordée ici.
Mais si le croyant accepte la définition même de la foi, c'est-à-dire croire sans détenir de preuve, c'est-à-dire aussi de faire délibérément le choix de croire, comment pourrait-il refuser la confrontation avec la raison ? Après tout, n'a-t-il pas lui-même choisi, pour des motifs qui lui sont propres, de ne pas être raisonnable ?
Cette incompatibilité entre la foi et la raison m'apparaît insoluble.

la question ouverte

commentaires III

D'autres questions issues du même article :
"Quelle est la meilleure explication biologique pour la foi en dieu ? Un accident neurologique ou une adaptation évolutive ?"
Là encore, j'ai du mal à croire que l'on puisse sérieusement envisager l'hypothèse d'un accident neurologique. La religion, surtout la foi en une vie après la vie, est un mécanisme d'adaptation à la peur de la mort.
"Y a-t-il quelque chose dans le fonctionnement cognitif des humains qui nous rend réceptif à croire à une déité surnaturelle ?"
Encore une fois, la peur de la mort est un élément crucial. Mais il y a aussi le besoin inné de donner un sens à la vie, à l'univers. Comme la question est énorme, la réponse se devait d'être énorme : il y a donc eu des dieux, dont les traits ont d'ailleurs été, au début, calqués sur l'être humain et sa société, qui sont responsables de l'homme et de l'univers, et qui influencent au quotidien le sort de l'humanité.
L'Olympe, qui était par ailleurs un joyeux bordel où l'homme pouvait rêver d'accéder par ses exploits, ne causait pas trop de dommage à la société.
Malheureusement, la polythéisme a été remplacé par le monothéisme avec les conséquences que l'on sait.

la suite dans les idées

P.S. Toujours pour Marchello avec qui le débat de la majuscule se poursuit : il te sera peut-être d'un certain réconfort d'apprendre que j'ai toujours refusé d'utiliser la majuscule quand j'écris i (je) en anglais.

samedi 17 mars 2007

commentaires II

Il ne faut pas vous étonner que je fasse plusieurs messages sur le même thème plutôt que de rassembler mes idées dans un seul.
Je préfère, de loin, lire des messages plus courts, et j'applique cette préférence à mon propre blogue.

Atran a une approche darwinienne : pour lui, le comportement de nos ancêtres doit résoudre des problèmes de survie ou de reproduction. Et il se demande quel avantage nos aïeux ont pu trouver dans la croyance religieuse.

Pour ma part, j'en vois plusieurs. D'abord, l'homme a pris conscience de sa propre mortalité. C'est possiblement d'ailleurs le premier élément de conscience qui est apparu chez l'humain.
Dès lors, la disposition des cadavres a présenté un nouveau problème. De tout temps, il a bien fallu que l'on se débarasse du corps des morts. C'est, en effet, une question de survie. Un cadavre met très peu de temps à dégager des odeurs intolérables. Et ils attirent des charognards potentiellement dangeureux pour la progéniture.
Mais la conscience de sa propre mortalité vient compliquer les choses, surtout chez les peuples sédentaires.
En effet, chez les nomades, après un dernier adieu, et probablement les premiers rites funéraires, il est facile de laisser le corps derrière soi.
Mais chez les sédentaires, après tout on ne peut quand même pas apporter sa caverne dans ses déplacements, il a bien fallu s'adapter.
Il n'est donc pas surprenant de réaliser qu'historiquement les premiers rites funéraires coïncident avec les premières inhumations.
Ces rites, où l'on laissait des "fournitures" que le mort pourrait utiliser dans l'autre monde impliquent que très tôt dans l'évolution les humains ont cru ou du moins espéré qu'il y ait une vie après la vie.
Pour en revenir à la position d'Atran, je crois donc qu'il n'y avait pas d'avantage pour la survie mais qu'il y en avait un en regard de la vie éternelle (en fait, la perspective de mourir une fois n'était et n'est toujours pas très réjouissante, le royaume des morts a été probablement été dès le début un lieu où la vie est éternelle.

le mortel debout

Commentaires I

Dans les commentaires à Pile ou face, Mazz a suggéré la lecture d'un article à Marchello.
Puisque ce dernier contribue significativement à faire de ce blog une tribune ou l'on discute de foi et de religion, j'ai décidé d'apporter mes propres commentaires à ce texte.
Go !

" ...belief is hope beyond reason... " Ça commence bien, tout à fait dans la ligne éditoriale de ce blogue.

The wooden box : Scott Atran, un anthropologue dont il est maintes fois question dans cet article a fait une expérience avec des étudiants. Il leur a présenté une relique africaine, un boîte de bois, qui détruit tout ce que quelqu'un qui est hostile à la religion peut placer dedans.
Pour y mettre leur crayon, aucune hésitation.
Pour y mettre leur permis de conduire, les étudiants l'ont fait mais souvent après avoir significativement hésité.
Pour y mettre la main, la plupart ont reculé.
Pourquoi se demande l'auteur.
Ce à quoi je réponds, s'il est impossible de prouver l'existence de dieu, il est tout aussi impossible de prouver qu'il n'existe pas. Fondamentalement, il doit y avoir le doute de l'athée et qu'il ne faut, là encore, confondre la conviction de la certitude.
Mais ce qui me surprend vraiment, c'est que les étudiants aient pu craindre, et plus encore ceux d'entre eux qui auraient pu croire en dieu, qu'il existe une boîte de bois capable de détruire quoi que ce soit.
Personnellement, j'y aurais sans hésitation placé non seulement ma tête, mais même celle de mes enfants.

l'imperméabilité superstitieuse

P.S. Marchello, j'espère que tu ne percevras pas comme de l'insolence ou de la provocation le fait que je continue d'écrire dieu sans lettre majuscule. D'une part, il me faut agir en accord avec mes convictions, et d'autre part si on retrouve le mot dieu dans le dictionnaire des noms communs, il est absent du dictionnaire des noms propres.

petit homme

Dans son livre sur l'origine de la vie, Davies revient souvent sur le manque de preuves expérimentales des diverses théories sur le sujet.
Je trouve absurde que l'on puisse essayer de reproduire dans une éprouvette les conditions qui prévalaient sur Terre il y a de ça des millions d'années.
D'abord, notre connaissance de ces conditions ne peut être que très approximatives.
Mais surtout le laboratoire dont notre planète disposait était immense d'autant plus que non seulement sa surface était impliquée mais aussi ses profondeurs tant sèches, humides que liquides. De plus, la vie n'est pas née d'un coup de baguette magique, il a sans doute fallu des millénaire pour qu'elle se développe. Comment peut-on prétendre reproduire tout cela dans une éprouvette ?
Pour espérer mener une expérience concluante, il faudrait que la lune serve de laboratoire.
J'imagine déjà : "The lunar life genesis project". Le film risque d'être meilleur que la réalité.
Plus sérieusement, je crois que c'est une démarche prématurée et qu'il faut d'abord orienter nos recherches vers les lois de la physique qui régissent ce phénomène apparemment miraculeux qu'est la vie.

le ciné-neurone

jeudi 15 mars 2007

Pile ou face

Je m'imagine, moine tibétain, mon rouleau de prières à la main, dans la sécurité (relative) de mon monastère, essayant de me fondre dans le grand "tout" universel. Perdre ce que je suis pour gagner ce qui est.
C'est la quête.
Je m'imagine, physicien de pointe, les yeux rivés sur ces appareils qui peuplent mon quotidien, essayant de résoudre les ultimes équations de l'univers. Délaisser les grandes autoroutes pour chercher le chemin qui donne accès au savoir universel.
C'est l'enquête.
Mais je ne peux m'empêcher de penser que ces deux images ne sont que les deux faces de la même pièce. La spiritualité et la science à jamais distincts par la direction de leur regard, à jamais unis par les fondements même de la nature humaine.

la spiritualité scientifique

lundi 12 mars 2007

je me souviens

J'aimerais bien vous entretenir encore aujourd'hui de l'un de mes sujets favoris (comme moi, par exemple).
Mais ma douce m'a fait lire un texte qui vaut vraiment la peine d'être lu.
Je n'ai pas encore lu l'informatique pour les nuls (si ce livre existe), alors je ne suis pas certain que je peux créer des liens mais voici au moins l'adresse (qui vaut mille fois la peine d'être tapé si j'échoue dans ma tentative).

Http://www.planete.qc.ca/samyrabbat/samyrabbat-2022007-127276.html

J'aimerais bien que vous me fassiez des commentaires (bon, je l'avoue, j'aime toujours ça)

la mémoire de mes racines

samedi 10 mars 2007

le dépotoir

Les livres nous réservent souvent des surprises. The end of faith m'a semblé sérieusement dérailler quand l'auteur s'est mis à dénoncer le libre arbitre.
Cette fois, c'est une note (la sixième du chapitre 4) qui m'a laissé perplexe.
"Interestingly, there are apparently random sequences in DNA, known for obvious reasons as junk DNA, which seems to serve no crucial purpose."
Bien sûr, il y a aussi des parties du corps humain qui n'ont pas d'utilité connue : l'appendice ne sert, à notre connaissance, qu'à provoquer des appendicites.
Mais qu'il existe des séquences inutiles dans l'ADN (je reviens au français), me laisse extrêmement perplexe, tout comme le fait qu'une partie, au moins, de la communauté scientifique semble être d'accord.
Mais à mon avis, que je partage avec vous dans l'espoir que vous le partagerez avec moi, la survie sur notre planète pourrait fort bien dépendre de ce "junk DNA". En effet, ces segments qui semblent inutiles pourraient être des "roues de secours" qui portent l'information nécessaire pour qu'au moins certains des organismes vivants puissent survivre en cas de catastrophe majeure ; je pense ici au réchauffement (ou au refroidissement, notre planète ayant connu des époques glaciaires) de la planète ou même de cataclysmes naturels ou provoqués par notre arsenal atomique.
De tels changements pourraient "éveiller" certaines parties qui semblent inutiles et en "endormir" d'autres qui pourraient sommeiller pendant des millions d'années avant de reprendre du service.
Encore une fois, je pense que nous analysons le monde dans lequel nous vivons au travers notre nombril.

le kit de survie

Mes nouveaux amis

This one is for you Lurch : hope i make you proud.

D'abord les identifier : Peter Jarvis et ses collègues de l'université de Tasmanie (Australie)

Ensuite, faute de pouvoir les citer, leur assertion telle que mentionnée par Paul Davies : " ... the universal code conceals abstract sequences similar to the energy level of atomic nuclei, and might involve a subtle property of subatomic particules called supersymmetry."

Si j'essaie d'adapter ce charabia en français, on obtient quelque chose du genre : le code universel (il est ici question du code génétique) camoufle des séquences abstraites semblables aux niveaux d'énergie des noyaux atomiques, et pourraient impliquer une propriété subtile des particules subatomiques appelée super symétrie. Si vous ne comprenez pas grand chose, consolez vous, je n'ai qu'une idée vague de ce qu'est la super symétrie, dont l'existence pourrait d'ailleurs être confirmée ou infirmée sous peu.

Ce qui m'excite dans tout ça, c'est cette possibilité d'un lien sous-jacent entre la physique des particules subatomiques et l'organisation du code génétique. Là se trouvent peut-être les lois déjà évoquées traçant le chemin de l'inorganique vers l'organique.
J'adore cette idée. Le code de la vie et le code civil moléculaire (découlant lui-même de ce qui se passe au niveau subatomique) finalement unis pour la vie dans une même entité.
J'adore cette idée. Elle suscite dans une partie de moi dont je ne connais que l'écho, des résonances de vérité.
J'adore cette idée. Elle suscite dans mon cerveau échevelé des harmoniques dont la beauté, à son tour, éveille en moi la candeur d'une enfance dont je fus privé.

l'enthousiasme délirant (rides again)

P.S. Bien sûr Marchello, ce ne sont là que des conjectures qui attendent encore des preuves que seule ton idée de dieu détient encore. Mais "time is on my side".

vendredi 9 mars 2007

bis repetatur

" Réduit à l'essentiel, le secret de la reproduction se trouve dans la réplication moléculaire."
Paul Davies

On sait déjà qu'une des structures fondamentales de la chimie organique, les acides aminés, se trouvent sur des météorites.
Ce qui ne constitue pas une preuve que la vie existe ailleurs dans notre galaxie ou même à l'échelle de l'univers. Mais le matériel de base étant disponible dans toutes les succursales une telle éventualité me semble frôler la certitude.
Et malgré toute la complexité, voire le côté miraculeux que l'on attribue (à tort à mon avis) à la génèse de la vie, il ne faut pas oublier que la merveilleuse structure moléculaire qu'est notre ADN, n'est composé que de deux paires de nucléotides : adénine/thymine (que Lurch appelle 99.998H) et cytosine/guanine. Ce n'est toutefois pas un système binaire parce que chacun des nucléotides peut occuper la position de droite ou de gauche dans la molécule (AT,TA,CG et GC) mais comme vous pouvez le constater, toujours avec le même conjoint : la nature ne tolère pas les échanges de couple.

la fidélité génétique

P.S. Quatre est un des chiffres miraculeux de la génétique (l'autre étant vingt).
" Viewed like this, life is just a string of four-letter words." Paul Davies

la couleur de mon âme

Pourquoi mener une "bonne vie" si on croit que notre vie est temporaire, qu'il n'y a ni châtiment, ni récompense ?
Et plus personnellement, qu'est-ce qui m'incite, mois qui crois si peu, à me dépenser à chaque jour ?
L'éducation et l'instruction que j'ai subies ont sans doute joué un rôle : en fait, j'ai surtout établi mon système de valeurs par opposition à celui que l'on essayait de m'inculquer. Mais c'est loin de suffire à expliquer cette motivation qui m'anime. Pourquoi diable m'acharner à cheminer sur la route du savoir, à poursuivre une quête de sens ? Et je ne parle pas de moi, mais de tous ceux qui marchent dans la même direction.
Pourquoi ?
Plusieurs l'auront remarqué, j'ai tendance à tout rapporter à la peur de la mort. Et il y a peu de doute dans mon esprit que cette peur a joué, et joue encore, un rôle déterminant dans notre société.
Mais elle n'explique en rien mon désir, voire mon besoin, de continuer à monter plus haut, d'aller plus loin.
L'orgueil, le désir de laisser une trace, si petite soit-elle, dans l'histoire de l'humanité ? L'histoire de l'humanité est une histoire temporaire, tout comme la mienne et même celle de l'univers.
Alors quoi ?
Je n'ai pas de réponse. Mais subsiste dans mon esprit cette possibilité, déjà mentionnée ici, et pourtant très récente dans ma conscience, que cette vie temporaire et si souvent laborieuse, ne soit, un peu comme le croient les bouddhistes, qu'une vie dans un cycle d'incarnations.
Je ne suis pas pour autant prêt à me convertir. Et ce n'est pas une certitude, pas un espoir ou une conviction : ce n'est qu'une hypothèse pour laquelle il n'y a pas de démonstration possible.
Mais je me résigne à admettre que cette adhérence de tant d'êtres humains au concept de vie éternelle ne repose peut-être pas, finalement, à la peur de la mort.
Et si le ciel c'était que ma prochaine vie soit meilleure et l'enfer qu'elle soit pire, que pourrais-je dire de ma vie antérieure ?

l'âme pastelle

samedi 3 mars 2007

Comme toujours

Comme toujours (titre d'une vieille chanson d'Adamo, pour ceux à qui ce nom dit encore quelque chose), j'extrais de mon environnement les éléments qui conviennent le mieux à ma perception de l'univers.
" As a simple-minded physicist, when I think of life at the molecular level, the question I keep asking myself is : how do all these mindless atoms know what to do ? "
" Always it is found that nature's nanomachines operate according to perfectly ordinary physical forces and laws. "
La question est fondamentale.
Et la réponse se trouve, en grande partie du moins, dans la phrase citée.
Dans la question, même si on se demande par quel prodige les atomes savent ce qu'ils ont à faire, on reconnaît qu'ils le savent.
Dans la réponse, on reconnaît qu'ils obéissent à des forces et des lois "ordinaires". Mais il y a, du moins dans ma tête, des lois qui demeurent inconnues. L'infiniment petit est aussi infiniment plus complexe que les blocs Lego que sont les atomes. Il n'y a pas encore de virtuose de la physique quantique. Mais il y a de nombreuses têtes, dont certaines sont sans doute géniales, qui continuent l'exploration des frontières du connu. Ils tirent sans doute plus de satisfaction de leur quête que de la reconnaissance, qui serait pourtant bien méritée, que la société leur accorde. Dans le tintamarre de notre société, on ne peut qu'admirer leur discrétion. Plus que des coups de gueule quotidiens et du bruit des explosions, c'est de leur démarche silencieuse que dépend l'avenir de notre société et de celles qui pourraient être appelées à lui succéder si l'homme contemporain ne s'extermine pas avant.

l'absence neuronale : je prends quelques jours de silence pour aérer mon cerveau surmené
A bientôt ! Et merci à mes habitués comme à mes visiteurs discrets !

jeudi 1 mars 2007

exploiter les possibilités

J'ai tendance à croire que le mystère de la vie réside, lui aussi, au niveau quantique.
Le principe d'incertitude, c'est un peu comme un don d'ubiquité. Tant qu'il n'y a pas d'observateur, les souris dansent et les photons sont partout à la fois.
Au niveau quantique l'activité ressemble un peu à la horde de spermatozoïdes à la recherche de l'ovule. Le gagnant met fin au principe d'incertitude, l'équivalent de l'observateur.
L'activité fébrile que l'on recontre à l'échelle quantique, s'il y avait un plan comme la génétique des particules, pourrait contribuer à la recherche d'un chemin vers la complexification des liens entre les atomes, entre les molécules. Il existe peut-être une loi inverse à celle de la thermodynamique qui fait en sorte que les molécules sont contraintes de s'associer en complexes de plus en plus élaborés.

le plan de vie