mercredi 14 juillet 2010

le dernier bogue : le rejet

La communauté scientifique n'accorde pas beaucoup de crédibilité aux idées arthuriennes.
Pour la science, le temps et l'espace sont nés avec le Big Bang (bien que personne ne puisse savoir si cet instant a été bruyant).
Pour l'école arthurienne, cette naissance est survenue au sein d'une structure pré-existente dont elle ne sait qu'une chose, qu'elle existait et que, par conséquence, le temps et l'espace sont antérieurs au Big Bang.
Cette hypothèse pourrait, à la limite, expliquer un phénomène pour lequel la physique ne dispose pas d'explication plus valable, à savoir l'accélération de la vitesse de dispersion des galaxies dans notre univers. S'il existe une masse "extra-universelle" dans la perspective de notre univers et que cette masse est répartie uniformément dans toutes les directions, à l'image de notre univers dont le tissu est relativement homogène, alors la gravité qu'exerce cette masse pourrait effectivement expliquer cette accélération de nos galaxies.
Mieux encore, si l'hypothèse arthurienne devait tenir la route, il est probable que dans son expansion, notre univers rencontrera un ou des obstacles externes. Ainsi, le jour où les médias annonceront que notre univers est rentré en collision avec le monde extérieur, vous saurez que j'avais raison. En attendant, je retourne dans ma cellule.

Arthur

le cinquième bogue : la dichotomie

Les lois de la physique semblent parfois souffrir d'une schizophrénie associée à un dédoublement de la personnalité.
Les règles qui régissent l'infiniment petit, celles de la mécanique quantique, ne s'entendent pas avec celles qui régissent l'infiniment grand, celles de la relativité. Et une théorie unificatrice, malgré des décennies d'efforts par d'authentiques génies, n'a pas encore été élaborée. Il est même possible que personne n'en connaisse la première ligne parce les éléments nécessaires à son élaboration nous sont encore inconnus.
En science, il est particulièrement difficile de sortir des sentiers battus parce que les explorateurs sont peu crédibles et la vérité incontestée jusqu'à ce que quelqu'un établisse que, finalement, le proton est plus petit que l'on croyait et qu'il faudra refaire toutes les maquettes.

l'isolement du farfelu

mardi 13 juillet 2010

le quatrième bogue : la complexité

La chose physique exige la chose mathématique. Pour l'amateur, certaines dimensions resteront à jamais fermées faute de pouvoir accéder à l'essentielle compréhension des essentielles équations. Bref, c'est la panne d'essence. Malgré tous les grands vulgarisateurs de ce monde, aucun récit ne remplacera jamais les sensations du voyage dans l'espace.

f = ma

Joie

Le neurone se réjouit. Roman Polanski est libre. La Suisse a bien perdu quelques plumes de prestige dans cette saga invraisemblable. Mais il y a au moins une apparence de justice.
Que certains considèrent ma position comme une banalisation du viol, c'est leur droit. Ce qui compte le plus pour moi, c'est l'appel à la clémence de la victime. Et si elle a été soudoyée pour son pardon, c'est son problème, non le mien. D'autant plus que Polanski a déjà été jugé et condamné pour son crime. Si la sentence parait trop clémente ce n'est pas la responsabilité du criminel. D'ailleurs, les médias rapportent régulièrement la déception, voire la révolte, des victimes, ou de leurs proches, devant la punition infligée aux criminels. C'est à cela que servent les juges et si la justice n'est pas toujours bien servie cela relève de la nature même de l'homme.

la clémence de la cour

le troisième bogue : la vitesse

Dans notre univers, rien ne peut aller plus rapidement que la lumière sous peine de voyager à rebrousse-temps. Déjà pour quelqu'un qui préfère le rêve à la réflexion, il est pénible de se voir imposer une limite de vitesse.
Mais le phénomène d'intrication quantique déroge à cette règle en nous en imposant une nouvelle : la non-localité. (est-ce que cela explique les fusions municipales ? Mystère)

la contravention migratoire

le deuxième bogue : le noir

Pour un amateur comme moi, il est difficile de concevoir que l'univers soit constitué principalement de matière noire et, pire encore, d'énergie noire. Il me semble que nous manquons cruellement d'information. Quelqu'un pourrait-il éclairer
ma lanterne ?

le kénophobe obscur

lundi 12 juillet 2010

le premier bogue : le néant

Il y a au moins 45 ans que je l'affirme : le néant n'existe pas.
Il n'y a jamais eu d'absence totale de temps, d'espace et d'énergie.
L'existence ne se crée pas parce qu'il faut une source pour la générer.
Donc, je suis en désaccord complet avec le concept de singularité pour expliquer le Big Bang.
Le temps n'est peut-être qu'une illusion, mais celui d'aller me coucher est arrivé.

le Bonne nuit

Sincèrement désolé

Je ne me ferai sans doute pas de nouveaux amis mais, honnêtement, je ne suis pas ici pour ça.
Je suis contre la gratuité de la procréation assistée.
Je pense que les sommes qui seront dépensées par l'état pour permettre à des couples stériles d'avoir des enfants seraient mieux investies auprès des états qui souhaitent aider les couples à ne pas avoir d'enfant.
Comme les fameux virus mentionnés dans "The Matrix", l'homme se multiplie de façon désordonnée et on croirait que son premier but est de détruire son habitat. Et celui de toutes ces espèces qui disparaissent chaque jour.
Le respect de la nature c'est aussi celui des limites qu'elle impose à notre fertilité. Généralement, la nature ne prend pas des décisions gratuites. Quant à la gratuité de notre système de santé, ce n'est qu'une illusion.

le vasectomisé

la série des bogues

Lurch (de son vrai nom Lurchy Baby) m'apprenait récemment une bien triste nouvelle.

petit proton

Cette toute petite découverte risque de venir troubler l'ordre établi dans le merveilleux monde de la physique et ainsi devenir HISTORIQUE. Mais comme l'histoire s'écrit chaque jour, chaque jour comporte son lot d'évènements historiques.

Autre évènement historique, je transcris ici une partie du courriel que je lui ai fait parvenir hier sous le titre inspiré de "vol au-dessus d'un nid de proton"
Toute cette histoire de proton ramène à la surface de ma conscience une vieille impression qu'il y a un "major flaw" dans l'univers de la physique.
Certains principes résisteront à l'évolution des connaissances. Particulièrement l'intrication quantique qui, paradoxalement peut-être, me semble raisonnable.
Mais plus que pour l'évolution, il me semble ressentir intuitivement la présence d'un "missing link" qui viendra illuminer le champ de nos connaissances qui prendront alors une perspective si proche de ce que nous percevons actuellement qu'il nous sera impossible de comprendre pourquoi elle ne nous est pas apparue plus tôt.
Bien plus qu'en dieu, je crois qu'il y a une notion, qui pour des raisons obscures, nous échappe et qui nous sera, à court ou a moyen terme, disponible comme une révélation divine. J'ai bien peur qu'elle ne survienne pas de mon vivant, mais, après tout, quelle importance ? The theory of everything existe, j'en suis convaincu, mais elle ne nous est pas encore accessible. Pour combien de temps encore ?

J'ai donc décidé d'entreprendre une série sur ce qui me "bogue" dans ma compréhension de la physique.
En commençant par mon dada le plus chronique chevauché par le ouistiti mécanophile lui-même : le néant.

avec mes plus sincères excuses

jeudi 8 juillet 2010

Un livre que je ne lirai pas

Dans la cuisine, ce livre d'Elizabeth Gilbert : Mange, prie, aime.
Changer de vie, on en a tous rêvé... Elle a osé !
Pas du tout !
Bien sûr, il y a un million de choses que je voudrais changer dans ma vie : mon nez, mon prénom, mon état de santé, mon bilan financier. La liste est interminable.
Mais changer de vie : JAMAIS !
Si je me suis battu pour me rendre à aujourd'hui, il me faut reconnaître que j'ai aussi eu beaucoup de chance et des alliés solides, surtout mon grand ami Lurch.
Si j'ai du mérite, il est tellement facile de croire en ce qu'il nous plait de croire, alors je veux profiter non pas de ce que j'ai acquis, ce qui n'est quand même pas négligeable, mais de ce que je suis devenu.
De l'adolescent boutonneux qui aurait été si mal dans sa peau n'eût été de son cinglant sens de l'humour mais qui manquait tellement de confiance en lui qu'il n'imaginait même pas avoir un avenir au vieux malade dont la maladie est justement une source de sérénité.
Pause publicitaire, le temps d'aller prendre le médicament dont ma vie dépend et qui me donne justement le privilège d'arrêter ou de continuer mon chemin.
Voilà, c'est fait. Pour l'instant, je continue.
Mais, revenons au titre du bouquin.
Mange : je n'ai vraiment pas besoin de qui que ce soit pour me dire de manger. Je le fais de bon coeur, avec appétit, surtout malgré la canicule, pendant la saison du BBQ dont j'ai une grande maîtrise. Je me sert du BBQ douze mois par année mais j'en abuse seulement pendant l'été.
Prie : complètement hors de question. Je ne crois ni en dieu ni au pari de Pascal.
Aime : si charité bien ordonnée commence par soi-même, il me semble illusoire de penser que l'on puisse aimer un ou les autres avant de réussir à s'aimer soi-même. D'où l'échec de mon premier mariage et la réussite du second. Mais on ne peut aimer que spontanément. Le verbe aimer ne se conjugue jamais à l'impératif.
Alors, que madame Gilbert m'excuse mais son livre ne m'intéresse pas.

avec mes excuses (qui n'en sont pas puisque mes raisons me semblent excellentes)