samedi 10 mars 2007

le dépotoir

Les livres nous réservent souvent des surprises. The end of faith m'a semblé sérieusement dérailler quand l'auteur s'est mis à dénoncer le libre arbitre.
Cette fois, c'est une note (la sixième du chapitre 4) qui m'a laissé perplexe.
"Interestingly, there are apparently random sequences in DNA, known for obvious reasons as junk DNA, which seems to serve no crucial purpose."
Bien sûr, il y a aussi des parties du corps humain qui n'ont pas d'utilité connue : l'appendice ne sert, à notre connaissance, qu'à provoquer des appendicites.
Mais qu'il existe des séquences inutiles dans l'ADN (je reviens au français), me laisse extrêmement perplexe, tout comme le fait qu'une partie, au moins, de la communauté scientifique semble être d'accord.
Mais à mon avis, que je partage avec vous dans l'espoir que vous le partagerez avec moi, la survie sur notre planète pourrait fort bien dépendre de ce "junk DNA". En effet, ces segments qui semblent inutiles pourraient être des "roues de secours" qui portent l'information nécessaire pour qu'au moins certains des organismes vivants puissent survivre en cas de catastrophe majeure ; je pense ici au réchauffement (ou au refroidissement, notre planète ayant connu des époques glaciaires) de la planète ou même de cataclysmes naturels ou provoqués par notre arsenal atomique.
De tels changements pourraient "éveiller" certaines parties qui semblent inutiles et en "endormir" d'autres qui pourraient sommeiller pendant des millions d'années avant de reprendre du service.
Encore une fois, je pense que nous analysons le monde dans lequel nous vivons au travers notre nombril.

le kit de survie

5 commentaires:

Anonyme a dit…

O.K On fait tout sauter et regardons notre adaptation!!! Boum!
T'aurais du signé: le neurone optimiste!
Je ne crois pas vraiment aux trésors cachés de l'ADN dans ce sens là!
Thomas

le neurone ectopique a dit…

Bien sûr ce n'est encore une fois que pure spéculation, mais j'ai toujours autant de mal à croire que nous ayions de l'ADN inutile. Et il faut reconnaitre que la capacité d'adaptation de la vie sur notre planète est stupéfiante (même si on ne peut pas en fumer).
Et surtout, je recommande fermement de ne pas tout faire sauter juste pour vérifier cette hypothèse, ni pour quelqu'autre raison d'ailleurs.

le neurone résolument optimiste

Marchello a dit…

Je ne saisis pas tout mais est-ce qu'il s'agirait de connaissance à priori ou du résultat évolutif et empirique de cataclysme antérieur et engrammé dans notre code génétique?

lurch agoratoire a dit…

Bof, d'après moi, le DNA est surévalué et je m'accomode très bien du fait que mon chromosome Y, celui qui fait de moi un super mâle, soit un chromosome junk à 97% (puisqu'il ne nous reste plus que 45 gènes sur les 1,438 originaux). Le chromosome X des femmes est un monstre de complexité à côté de mon humble petit Y.
Mais si le dépotoir est le prix à payer pour avoir un pénis et être moins sensible aux sautes d'humeur, ainsi soit-il.

Deh

Anonyme a dit…

À court terme, l'ADN ne peut faire grand chose pour les catastrophes naturellement crées par l'homme (oui, c'est dans sa nature). L'ADN c'est le plan de la machine. Une machine légèrement différente peut sortir de la chaine de montage avec un avantage ou un désavantage si une erreur de copier-coller se produit dans les plans mais cela demande du temps. Si elle en est mieux construite, elle peut vivre mieux et reproduire des semblables qui eux aussi peuvent être par erreur génétique modifié à cause d'un copiste syndiqué qui est influencé par la blonde qui traverse la rue. Bref, la vie est si diversifiée qu'il doit y avoir des blondes dans toutes les espèces animales. Marchello, je t'explique pas car j'ai déjà pris trop de temps avec ce résumé très scientifique.
Bize