mercredi 27 décembre 2006

la vie obligatoire

Dans le grand responsable, je suggérait que le carbone par sa faculté de former des chaines était la base de la vie dans notre univers. J'ai lu depuis lors une hypothèse bien plus intéressante. Je ne me souviens malheureusement pas de la source (si je la retrouve, je l'ajouterai ultérieurement). Toutefois, ce scientifique propose que la combinaison chaines de carbone + énergie disponible entraine immanquablement l'apparition de la vie.
Si on superpose, mon blogue sur la probabilité d'une probabilité et celui sur le grand responsable on arrive à la même conclusion. Ce qui ne signifie quand même pas qu'elle soit vraie.
A cet égard, j'ai été très surpris lorsque j'ai appris que les physiciens accordaient une grande importance à l'esthétique des théories. ''C'est si beau que cela doit être vrai.'' Evidemment, la science repose encore sur la démonstration expérimentale (un autre de mes chevaux de bataille sur lequel je chevaucherai bientôt).

L'esthète réfléchissant

mardi 26 décembre 2006

la forme

Suite à la question de louise l. c'est plus le philosophe que le scientique (dans les deux cas, il faut préciser amateur à la puissance Pi soit un peu plus qu'au cube) qui s'attaque au clavier aujourd'hui. La forme est-ce si important ?
En bon philosophe, j'aborde la question par un détour.
Quel est le sens de la vie ? Comme bien d'autres avant moi, et d'autres encore après, je crois que la vie n'a pas de sens intrinsèque. Elle n'a que le sens que l'on veut bien lui donner.
Bien sûr, d'innombrables influences extérieures viennent moduler notre sens des valeurs. Il nous reste néanmoins la possibilité de faire des choix. Nous ne sommes pas des personnages de roman.
A la question : la forme est-ce si important ? je réponds donc : Si tu veux.

L'ego dissipé

un petit cadeau empoisonné

Pour ceux d'entre vous qui appréciez les défis, un petit problème de logique dont l'énoncé est simple mais la solution complexe.
Une balance à deux plateaux (il n'y a pas d'attrape, elle fonctionne parfaitement)
Douze pièces de monnaie, dont une et une seule est fausse.
Malheureusement, on ne sait pas si cette pièce est plus lègère ou plus lourde que les onze autres.
En effectuant seulement trois pesées, vous devez identifier la fausse pièce et dire si elle est plus légère ou plus lourde que les autres.
Et ne venez pas me dire que c'est impossible!

La fluctuation quantique (de Noël)

vendredi 22 décembre 2006

j'avoue

J'ai, pendant un certain temps, cru que la théorie inflationniste n'était qu'un écran de fumée pour masquer notre ignorance. Mais les arguments de monsieur Greene ont fini par me convaincre. Ce n'est pas de la poudre aux yeux. Cette théorie repose sur des éléments difficiles à refuter.
On peut se convaincre de n'importe quoi, mais la vérité est là quelque part et il est probablement possible d'en saisir des bribes de temps en temps. Enfin, il est toujours possible d'espérer qu'il y a une solution accessible à l'énigme de l'univers. Et qu'il n'y aura pas de place pour la foi si l'intelligence triomphe.

Le principal problème de la science moderne n'est-il pas de donner des armes aux croyants ?

L'agnostique optimiste

jeudi 21 décembre 2006

convictions

On peut se convaincre de n'importe quoi. J'ai vraiment pris conscience de ce phénomène il y a quelques années. Un criminel parlait à la télévision : il avait réussi à se convaincre que la victime qu'il avait violée n'avait finalement obtenu que ce qu'elle souhaitait.
Sans convictions, la vie serait insupportable : il nous faudrait toujours remettre tout en question. Mais il nous arrive de temps à autre une claque sur la gueule qui nous oblige à revoir nos positions sur un sujet bien précis qui finit par s'élargir et nous faire douter de tout. Jusqu'à ce que nos mécanismes de défense reprennent le dessus et que notre nouvel assortiment de convictions devienne fonctionnel.

le doute perpétuel

mardi 19 décembre 2006

radotage

Je le sais je me fais vieux et je me répète souvent.
Néanmoins, j'essaie de me convaincre que je ne fais que regarder à chaque fois les mêmes choses sous des angles différents.
Revoici donc mon toutou préféré, le Big Bang.
Avant le BB, il n'y avait rien. Ni temps, ni espace, ni énergie (je me sens souvent comme si nous étions juste avant le BB)... rien.
On ne peut se résoudre facilement à une telle entorse à ce qui semble être la plus élémentaire des logiques.
Nous vivons dans un univers où règne le cause à effet (ce qui explique peut-être qu'il y ait tant de divorces (désolé Michel)).
Remarquez qu'il pourrait être rigolo (je vous l'ai dit je suis d'âge à utiliser des mots quelque peu désuets) d'imaginer un univers qui ne répondrait pas à cette règle fondamentale du nôtre. Un endroit où le mot anarchie prendrait tout son sens.
Mais dans notre petit monde à nous (si peu), la notion que notre univers n'ait pas eu de cause reste dur à avaler. (au moins Jésus avait une mère, lui)
Un monde sans cause devrait théoriquement (du moins à mon avis) être un monde où E = 0 !
L'énergie (positive) de la matière serait égale à celle (négative) de la gravité.
Et en renversant la flèche du temps on reviendrait au néant initial.
Le scénario semble rocambolesque (j'ai d'ailleurs lu Rocambole dans ma jeunesse) même s'il semble évident qu'en rembobinant le film de l'histoire universelle, on retournerait infailliblement au BB (ne pas confondre avec B&B).
Alors de grâce, si vous voyez un commutateur '' Inversion du temps '', n'y touchez pas !!!

la parenthèse frénétique

lundi 18 décembre 2006

jamais trop tard

J'ai vraiment un petit quelque chose de spécial quand vient le temps de me faire des cadeaux. On dirait que je sais le plus souvent exactement ce que je veux. Ce qui ne veut pas dire que je ne fais pas d'erreurs, surtout quand je m'achète des CD.
Bien que je n'en aie pas lu encore une seule ligne c'est quand même en toute confiance que je vous suggère un de mes cadeaux de Noël 2006.
'' The 5th miracle (the search for the origin and meaning of life) '' de Paul Davies.
En effet, j'ai lu plusieurs des articles qu'il a rédigés et qui m'ont, à chaque fois, ébloui.
Mes attentes sont énormes, mais j'ai peu d'espoir qu'il puisse détrôner Brian Greene au sommet de mon palmarès personnel.

l'enfant en moi (qui prend, depuis toujours, beaucoup de place)

dimanche 17 décembre 2006

Alice au pays des merveilles

C'est dans un univers semblable à celui d'Alice que je me retrouve en lisant le dernier (à date) bouquin de Brian Greene. Bien sûr, la lecture demande plus d'attention, la compréhension plus d'effort, mais je me dis que finalement je suis plus grand après tout.
Un champ qui n'est ni gravitationnel, ni électro-magnétique mais qui exerce, à mon insu, une influence considérable sur ma vie quotidienne.
Une force gravitationnelle répulsive plutôt qu'attractive telle que nous la connaissons à la surface de la planète, je ne connais pas d'auteur de science-fiction qui l'ait imaginé. Et pourtant, il semble bien que les deux, l'attractive et la répulsive, puissent vivre en harmonie dans notre univers.
Vous me direz qu'il doit manquer de personnages dans un livre comme celui-là, je vous l'accorde mais il regorge de physiciens qui ont vraiment existé (bien que je ne n'ais personnellement rencontré aucun sauf Hubert Reeves que j'ai croisé sur la rue et qui n'est d'ailleurs pas mentionné dans ce chef-d'oeuvre) et on y rencontre aussi une grenouille qui nous aide singulièrement à comprendre des trucs compliqués comme l'océan de Higgs.

l'enthousiaste admirateur

vendredi 15 décembre 2006

une mesure exceptionnelle

Ce n'est pas l'habitude de la maison mais je profite de cette tribune pour souhaiter un joyeux anniversaire à mon frère qui atteint la marque des 47 ans avec, encore cette année, dix ans de retard sur moi. Il peut toujours se consoler en se disant qu'il lui reste théoriquement dix ans de plus à vivre mais ce n'est pas de ce genre de consolation dont il a besoin aujourd'hui.
Alors ne lâche pas le gouvernail frérot, Elle s'en vient... s'il n'y avait pas tant de nuages et de larmes, tu la verrais déjà.

L'épaule fraternelle

jeudi 14 décembre 2006

palindromes inutiles

Pléonasme parmi tant d'autres.
Le record actuel du plus long palindrome est de 17,259 mots.
Evidemment, il doit y avoir quelqu'un quelque part qui cherche à battre ce record. Etabli par un ordinateur soit dit en passant. Et il ne veut strictement rien dire.
On peut se demander comment il se fait que les gens ont tellement de temps à perdre. Il existe même une publication : The palindromist magazine. Mais ne dites à personne que c'est moi qui vous en ai parlé.
Je ne connais aucune utilité aux palindromes. Une simple curiosité dénuée de toute signification. Ils sont parfois amusants comme : ''Eva, can i stab bats in a cave?''
Et en français ils sont encore plus débiles parce que leurs auteurs ne tiennent généralement pas compte des accents.
De larges pans de notre société ne sont-ils pas des palindromes ?

le ouistiti mécanophile

Citation du jour

Des fois, je me dis que la preuve qu'il y a des êtres intelligents ailleurs que sur terre est qu'ils n'ont pas essayé de nous contacter.

Bill Watterson, dans Calvin et Hobbes

mercredi 13 décembre 2006

en attendant

Pour d'éventuels lecteurs qui seraient en manque devant mon silence des derniers jours, qui n'a soit dit en passant rien à voir avec une panne d'inspiration, je vous suggère de faire la même chose que moi : lire le dernier bouquin de Brian Greene '' The fabric of cosmos '' dont la traduction française s'intitule '' La magie du cosmos ''. De loin mon livre de physique préféré, bien que je n'en ais pas encore franchi la moitié. Un vulgarisateur hors paire.

L'élève attentif et reconnaissant

samedi 9 décembre 2006

les dinosaures

La Presse de jeudi le 7 décembre 2006 nous a enfin appris la cause de la disparition des dinosaures. Je cite : '' Par leurs pets et leurs rots, les vaches contribuent davantage au réchauffement climatique que l'ensemble des autos et des camions. '' ( l'article est signé par François Cardinal )
Il n'est pas difficile de comprendre qu'avec leur taille gigantesque les dinosaures devaient polluer davantage que toute l'industrie actuelle. Il est donc possible, voire même probable, que les dinosaures ont péri par leurs infractions aux lois naturelles de l'environnement, d'un réchauffement massif de la planète.
Il n'y a pas à dire, l'homme ne retient pas les leçons de l'histoire.

l'historien intrépide

retour sur le Big Bang

Il me faut bien l'admettre, le Big Bang me fascine. Et l'explication ''officielle'' d'une singularité pour l'expliquer ne me conviens pas, mais pas du tout.
Lorsque l'on regarde vers le passé, à une minuscule fraction de seconde avant d'arriver au moment fatidique, toutes les lois de la relativité s'écroulent. Quelles sont les lois au coeur de la singularité ? La théorie de la relativité n'en sait rien.
La mécanique quantique, elle, affirme qu'avant le Big Bang il n'y avait ni temps, ni espace, ni énergie. Mais qui nous dit que les lois de la mécanique quantique s'appliquent dans un contexte de néant ? Il faut, pour le croire, un acte de foi auquel l'agnostique que je suis se refuse.

the Big Bang fan

vendredi 8 décembre 2006

et le paradis à la fin de vos jours

Le Québec avant la révolution tranquille vivait dans la peur de l'enfer. Brûler pendant toute l'éternité n'a rien de très attirant. Mais le juste pouvait rêver de la vie éternelle dans le paradis où l'attraction principale était le plaisir indicible de voir le visage de dieu.
Le problème est que l'éternité, comme je l'ai déjà mentionné, est une expression de l'infini appliquée au temps. Et l'infini, c'est long longtemps.
Admettons que votre plaisir ultime soit de jouer au golf (je vous plaind un peu mais c'est votre droit et ce n'est pas de mes affaires). J'ai la malheureuse impression qu'après avoir joué un milliard de fois sur chacun des parcours qui sillonnent la surface de la planète, votre intérêt risque de commencer à s'émousser quelque peu. Le bonheur perd de sa saveur quand il devient une habitude. C'est vrai pendant notre vie sur terre, alors imaginez ce que cela pourrait être pendant l'éternité.
La perspective d'une vie éternelle prend donc peu à peu des allures de cauchemar. Mais il y a une solution, qui m'a été fournie par le blogueur rouge sable : l'amnésie. Peut-être pas très élégant comme solution, mais drôlement efficace.

l'éternel rêveur

jeudi 7 décembre 2006

the hawk's epitaph

for the dream i made i'm not to say

i'll rest in peace so you can prey

the dove's epitaph

for the dream i made i'm not to say

i'll rest in peace so you can pray

le grand responsable

On associe généralement l'existence de la vie à l'atmosphère, à l'eau ou à l'oxygène. Et dans le cas de notre planète, c'est relativement vrai. Mais le bloc Lego à l'origine de toute forme de vie, c'est le carbone. Étrangement, cet atome se retrouve aussi bien dans le charbon que dans le diamant. En fait, le charbon et le diamant sont du carbone, point.
Toute la chimie organique repose sur cet atome fraternel qui se lie facilement d'amitié avec d'autres atomes de carbone et qui accepte de partager ses électrons oisifs avec tout plein de cations.
Le carbone a la particularité de former des chaines. Souvent ornées de divers radicaux. On retrouve des chaines de carbone dans tous les acides aminés qui forment les protéines de notre organisme. On retrouve aussi des chaines de carbone, souvent plus longues que celles des acides aminés, dans les météorites. On en a identifié plus d'une centaine.
Je pense que chaque fois que l'on donne au carbone l'occasion de se ''chainer" il ne manquera pas de le faire.
Je pense aussi que chaque fois que l'on donne la moindre occasion aux chaines de carbone d'interagir entre elles, elles le font.
Et qu'à force de jouer les unes avec les autres, les chaines s'entrelacent dans une danse qui entraine la création de la vie. Et cela se produit chaque fois qu'elles en ont l'occasion, quelles que soient l'environnement. On a pu voir dans les profondeurs sous-marines la vie se développer dans des conditions que l'on aurait cru absolument imcompatibles avec la vie. Et les petits crabes qui se promènent dans une eau sulfurée à une pression ambiante assommante ressemblent étrangement aux petits crabes qui se retrouvent dans notre chaine alimentaire.
La vie fait partie de la structure même de l'atome de carbone. Un jour il y aura peut-être une génétique atomique qui nous enseignera que la vie fait partie des gènes du carbone.

le rêveur ambitieux

mercredi 6 décembre 2006

la probabilité d'une probabilité

La moitié de l'école lurcharthurienne va grincer des dents mais j'en assumerai les conséquences.
Imaginons donc un univers ''u'' perpendiculaire (vous n'en avez pas assez des univers parallèles vous ?) au nôtre. Un continuum espace-temps différent qui n'aurait aucune interaction possible avec notre petit monde de tous les jours.
En un point ''x,y,z'' au temps ''t'' se produit un évènement ''e''.
Que peut-on dire de l'évènement ''e'' complètement inconnu, survenu au point ''x,y,z'' inconnu, au temps ''t'' inconnu, dans un univers ''u'' inconnu ?
A première vue, on serait tenté de dire : rien du tout.
Pourtant, il y a, dans notre monde du moins, des événements qui se produisent fréquemment, par exemple : le téléphone sonne et d'autres rarement, par exemple : je viens de gagner le gros lot de la Super7 pour la septième fois cette année.
Ne pourrait-on pas dire de l'évènement ''e'' qu'il s'agit plus probablement d'un évènement de la catégorie le téléphone sonne que de la catégorie je viens de gagner mon 7ème gros lot de l'année ? Je pense que oui.
D'un évènement dont on ne sait absolument rien, peut-on dire, a priori, qu'il possède un indice de probabilité élevé simplement parce qu'il s'est produit ? Je pense que oui et je cours m'acheter un billet de loterie.

l'improbable incarné

bestiaire

L'éléphant sans défense m'a dit : '' Je voudrais bien vous y voir ! ''

l'anthropologue zoophile

mardi 5 décembre 2006

pensée du jour

S'il existe un dieu, il n'est pas l'origine de l'univers mais sa destination.

L'agnostique pragmatique

lundi 4 décembre 2006

les extra-terrestres

Une grande frustration que ces petits hommes verts dispersés dans l'univers, le nôtre est aussi le leur, mais à jamais hors de notre portée.
L'Eden, c'était à cause d'une femme; la relativité c'est la faute d'Albert. A toutes fins pratiques notre univers a une limite absolue de vitesse (l'intrication quantique y échappe), celle de la lumière : 299,792,458 mètres/seconde. A première vue, c'est pas mal vite d'autant plus que tout ce que nous voyons résulte de l'impact de photons sur nos rétines. Mais pour parcourir notre univers, c'est lent, très lent. Si lent qu'il faut compter en années lumière. En dizaine, en centaines, en milliers, en millions d'années lumière. Le message d'ET mettra tant de temps à me parvenir qu'il ne restera même plus un seul de mes descendants sur Terre quand il arrivera.
A la lumière des données dont nous disposons, il n'est pas possible de communiquer avec les habitants d'autres planètes. Le courrier est trop lent.

la tortue désolée

dimanche 3 décembre 2006

paroles sur dieu

Dieu existe-t-il ? (bien sûr en toute logique il faudrait d'abord définir ce que nous entendons par dieu, mais contentons-nous de dieu tel qu'il est conçu globalement par les principales religions)
Oui, disent les croyants.
Non, disent les athées.
Les agnostiques, dont je suis, disent qu'on ne peut prouver ni qu'il existe ni qu'il n'existe pas. Et l'intérêt serait bien mince si ce n'était des religions. On peut difficilement vivre sur cette planète et rester indifférent devant l'impact qu'ont les religions sur notre façon de vivre et sur notre façon de mourir.
Je compte sur l'avenir, et sur l'évolution que demain implique, pour qu'un jour toutes les religions disparaissent. Ce n'est pas pour demain, j'en conviens, mais je peux quand même me permettre d'espérer, non ?

le bidule crédule

pensée du jour (du seigneur)

faut-il être dieu pour ne pas avoir à parler de la mort ?

l'agnostique perplexe

samedi 2 décembre 2006

intuition vs logique

Pour l'establishment de la physique notre univers résulte d'une singularité. Équations à l'appui on arrive à démontrer qu'un univers peut surgir spontanément du néant.
En physique moderne, surtout en mécanique quantique, plusieurs phénomènes sont contre-intuitifs. Comme l'intrication quantique qui implique que notre univers est non-local.
Pourtant, le commun des mortels, dont je suis, a bien du mal à admettre qu'avant le Big Bang il n'y ait eu ni temps, ni espace ni énergie. Et qu'il faut oublier tout lien de causalité.
Notre univers serait un conséquence sans cause.
Pour moi le Big Bang constitue, pour la science actuelle, un mur infranchissable. Il vaudrait sans doute mieux affirmer que la génèse du Big Bang échappe complètement à notre champ de connaissances.
Il y a eu le mur du son, la vitesse de la lumière à laquelle seule l'intrication quantique échappe et il y a maintenant le Big Bang : l'ultime frontière.

le chromosome sceptique

vendredi 1 décembre 2006

pensée du jour

La science est le seul domaine où quand quelqu'un enfreint la loi, c'est la loi qu'on supprime.