vendredi 29 mai 2009

plaisir inconnu

Depuis des lustres, je vois des chauffeurs s'y adonner avec un plaisir fou.
Pourtant, malgré toute la bonne volonté que j'ai déployée, je n'arrive toujours pas à comprendre le feeling que procure le fait de se garrocher pour s'arrêter au prochain feu rouge.
Cette pratique occulte doit pourtant bien satisfaire tous ceux qui s'y adonnent. Si l'un (ou l'une parce que ce plaisir ne semble pas lié au sexe) d'entre vous pouvait m'expliquer je pourrais me préparer à mourir avec une plus grande sérénité.

l'idée fixe

Nouvel aveu

Bon, bien sûr, mes absences reflètent le plus souvent mes descentes aux enfers.
Mais il y a aussi cette manie de créer une foultitude de blogues dont certains sont déjà disparus et d'autres probablement oubliés tout comme tant d'identités où je me suis dispersé (cela, plus que tout autre élément, aura été la constante de mon parcours sur cette pauvre planète).
Il n'est toutefois pas exclu que je vous ouvre un jour la porte de ce nouvel univers dont je viens de me doter.
En attendant, attendez-vous à mon prochain chialage que je rédige dans quelques instants.

le retour de l'absence

mardi 12 mai 2009

Onde de choc II

De mes vieux tiroirs
J'ai sorti de vieux papiers
Pour vous en faire des cocottes
Quarante ans sont passés
Et l'avenir, il me semble bien
Avoir deviné
J'ai eu le passé prémonitoire
Où avais-je la mémoire ?

le retour vers le passé

Onde de choc I

Entre la vie et la mort, ma mère séjourne aux soins intensifs
Entre la vie et la mort, je ne saurais choisir pour elle
Un mauvais tour de reins qui lui tombe sur le coeur
Que je croyais si bon
Et qui est si mauvais
Et la tombe qui tombe qui tombe
Mort où est ta victoire ?
Là où elle vaut mieux que la vie
Entre deux maux
Celui qui est le moins pire
Et le goût de rire
Et pas celui de pleurer
J'aimerais bien te garder
Si tu étais encore là
J'aimerais bien te garder
Si je pensais à moi plutôt qu'à toi

l'amour filial

lundi 4 mai 2009

Pause

Je vous ai laissé un message sur mon blogue givré.
Profitez-en pour en parcourir les archives où se cachent quelques perles au coeur des pommes de route.

le retour prochain

samedi 2 mai 2009

Retour vers l'impossible

Bien que Michio Kaku prétende le contraire, les degrés d'impossibilité de son livre ne me semblent pas respecter l'ordre logique.
Il décrit les champs de force (expression que je déteste pour traduire force field, mais je ne connais pas mieux, comme étant plus probable que l'invisibilité.
Pourtant, la création d'un champ de force semblable à celui que l'on retrouve en science-fiction n'est vraiment pas de la tarte. Même un tel champ sur une surface limitée, disons 300 cm2 représente un défi qui semble irréaliste.
Alors, un champ de force qui pourrait protéger un vaisseau spatial n'est pas pour demain (le vaisseau spatial non plus, d'ailleurs).
En résumé, il faudrait à ce champ au moins quatre épaisseurs:
-la couche externe étant un fenêtre de plasma, un peu comme les écrans télévision, mais chauffée à des températures pouvant porter les métaux à leur état gazeux
-la couche suivante serait un treillis de faisceaux laser de haute énergie qui pourrait vaporiser tout objet non-métallique ayant franchi la couche externe
-suivrait un autre treillis, cette fois composé de nanotubes de carbone : ces tubes ont l'épaisseur d'une seul atome de carbone, ce qui les rend invisibles, mais ce treillis serait plus solide que quel qu'autre matériau ordinaire.
Malgré tout, cet écran serait perméable aux rayons laser de sorte qu'il faudrait une quatrième couche qui soit capable d'arrêter ces rayons, mais nous ne disposons d'aucune solution à ce problème pour le moment.
Le problème parait donc insoluble à moins que l'avancement de la mécanique quantique nous ouvre de nouveaux horizons.
Ceci étant dit, je vous recommande encore une fois ce bouquin dont chaque page me fait tripper et dont je ne peux traduire la saveur ici.
Cette lecture demande un effort mais l'absence d'équation facilite l'accès à des profanes comme moi.


le plaisir du lecteur

vendredi 1 mai 2009

Acharnement

Je n'ai pas beaucoup de compassion pour les criminels, quel que soit leur calibre.
Et pour certains d'entre eux, comme ceux qui s'en prennent aux enfants, le pas beaucoup devient pas du tout.
Mais que l'ex-garde de camp nazi Demjanjuk soit déclaré expulsable des États-Unis où il vit depuis 1952 (combien d'entre vous étaient nés à ce moment-là ?).
La guerre, faut-il le rappeler, est terminée depuis 1945 année où même moi je n'étais pas né.
L'homme est accusé d'avoir aidé à l'extermination de 29,000 juifs dans les camps de la mort. Dont, sans l'ombre d'un doute, un grand nombre d'enfants.
Il a aujourd'hui 89 ans. Il a dépassé son espérance de vie depuis une dizaine d'années.
Et là, ils sont prêts à le mettre dans un avion ambulance avec du personnel médical à bord pour le déporter en Allemagne, sans que sa vie ne soit mise en danger, afin d'y être jugé.
Merde, si vous n'avez en vous aucune trace de pardon, ne serait-il pas plus simple, et plus humain, de lui tirer une balle dans la tête ?
Voilà une autre manifestation de l'immaturité de notre société.
Il faut toujours identifier un coupable.
Il faut toujours trouver quelqu'un à punir.
Si au moins on leur offrait le choix de mourir, ce ne serait plus une peine mais un privilège.

le poids du pardon
le droit de mourir