samedi 6 janvier 2007

pour agnostiques seulement

Ne le dites à personne mais le thème principal de ce blog finira par être la mort.
Pour l'instant, de retour à l'apparition de la vie sur terre. Vous croyez que celle-ci résulte d'heureuses (?) conjonctures ? De la superposition d'éléments hautement improbables guidés par le hasard ?
Dites-moi, êtes-vous prêts à croire aux miracles ?
J'opte plutôt pour ce que j'appelle la génétique atomique. Bien sûr c'est une appellation provocatrice destinée à satisfaire ma délinquance résiduelle. Il n'en reste pas moins, c'est d'ailleurs une banale évidence, que toute la génétique telle que nous la connaissons (et ce que nous en ignorons encore) repose sur la structure atomique encore plus que sur la structure moléculaire qui en découle naturellement. L'expression génétique atomique fait allusion au fait que l'atome dispose à sa naissance d'une architecture fondamentale qui l'influencera toute sa vie.
Dans le cas de mon petit chouchou, l'atome de carbone on note une polyvalence extraordinaire qui passe du charbon au diamant en passant par toute la biochimie.
Hors du carbone, point de vie. On ignore à peu près tout des lois qui régissent le cheminement de la chimie vers la chimie organique. Mais ces lois sont tout aussi fondamentales que la gravité. Et si la vie est apparue sur terre c'est que ces lois font en sorte qu'il est non seulement probable mais naturel que la vie surgisse à chaque fois qu'une infime probabilité existe. Il suffit que cette infime probabilité persiste pendant une très longue période (et préférablement sur un très grand volume).
Il est donc, à mon avis, extrêmement probable que la vie existe sous d'innombrables formes dans un univers peuplé de milliards de galaxies constituées de milliards d'étoiles (en moyenne).
Il n'est même pas exclu que notre univers soit infini ce qui ne laisserait de place pour les univers parallèles que dans des dimensions supplémentaires dont le nombre pourrait lui-même être infini.
Comment faisons-nous, dans un tel contexte, pour accorder tant d'importance à notre nombril ?

l'énigme égocentrique

6 commentaires:

Marchello a dit…

Cher Énigmatique, je crois savoir que tout repose sur la structure atomique. La science constate la vie mais ne l'explique pas. Vous présentez l'hypothèse que la vie serait un état naturelle pouur certaine chaine de carbone! Prouvez-le et vous deviendrez le scientifique le plus connu du monde. Il existe un secret dans la vie qui transcende notre monde. Voilà pourquoi la science ne peut que se réfugié derrière des conditions favorables qui auraient existées il y a des millions d'années et qu'elle va chercher éternellement.
Un Marchello Sceptique.

The Swamp's Song a dit…

Notre nombril? Celui qui me fait souvent penser à ma mère, mais aussi à ce mec qui m'avait drôlement répondu à propos de son utilité:

-- Le nombril, à quoi ça sert vraiment ?
-- À y mettre du sel...
-- Pourquoi ?
-- Pour tremper ton céleri dedans.

Vus de cet angle, les contextes ne sont pas toujours les mêmes pour tout le monde.;-)

Anonyme a dit…

Dis mon ami le neurone, je reconnais le style d'écriture... ne nous sommes pas déjà croissés?
Je réfléchis à ton énigme et je te reviens.
Bize

Anonyme a dit…

''faut-il être dieu pour ne pas avoir à parler de la mort ?''

Non, moi aussi j'en parle!
Bize

Anonyme a dit…

Tu serais pas un peu en avance sur les moyens de locomotion intergalaxicales? Évidement! Toutes tes hypothèses sont plausibles et que la vie existe ailleurs mais elle meurt aussi... L'équilibre est la loi oubliée. La terre tourne autours du soleil, le soleil tourne avec sa galaxie autours d'on ne sait quoi mais l'humain lui assurément tourne autours de son nombril, tu as encore raison.
Tu as lu ''Moi la vie'' le texte?
Bize

le neurone ectopique a dit…

à marchello, je n'ai rien contre le scepticisme : j'en fait presque une religion

pour les restes, il y a les mots

et pour daniel mes meilleurs voeux, mon petit problème est malheureusement très difficile : et je ne vois pas où nos chemins se seraient croisés, ce qui ne veut pas dire que cela n'est pas arrivé