mardi 16 janvier 2007

je pense (1ère partie)

Je ne sais pas grand chose et je crois encore moins. Ou peut-être est-ce l'inverse ?
Mais je pense. Et je pense que je ne risque rien à livrer le fond de ma pensée.

Je pense que je ne trouverai jamais réponses à mes questions mais je pense que ce n'est pas important.
Je pense surtout que j'ai l'immense chance de pouvoir me poser ces questions et suffisamment de raison et de raisons pour le faire.

L'émule de Rodin

2 commentaires:

lurch agoratoire a dit…

Cher neurone ectopique,

Le firmament de la blogosphère ne demande qu'à être fertilisé par la semence de vos cogitos.

Après tout, ne dit-on pas que les esprits faibles discutent les gens, les esprits moyens discutent les évènements et que les grands esprits discutent les idées?

Mais pourquoi l'identification à la statue de Rodin, l'icone même de la constipation intellectuelle?

Enfin, votre définition restreinte de l'agnosticisme passe enfin le seuil de ma porte (quoique l'alias "sans aucunes croyances religieuses" demeure préférable).

À la mémoire de Léon Veilleux (18xx-19xx), philosophe malgré nous, qui nous légua l'inoubliable "Je pense, donc je nuis" (cogito, ergo nono).

le neurone ectopique a dit…

La statue de Rodin, dite l'hymne à la constipation, n'est mentionnée que pour la suite dans les idées : je pense au penseur. Il fallait y penser, je l'ai fait