mercredi 31 janvier 2007

coucou

En plein dans le mille. Ma quête d'un sens, ma conquête de la peur de la mort passent par l'origine.
D'où vient l'univers ? Expliquez-moi le Big Bang !
Évidemment, les réponses ne sont que partielles. Et possiblement fausses. Mais c'est dans cette direction que je chemine. Et je n'ai pas l'intention d'arrêter.
" How did it happen at some point in time, something appeared out of nothing ? "
Adaptation libre : Comment se fait-il qu'à un moment donné, quelque chose ait surgi de rien ?
Déjà la question pose un problème.
Selon la physique officielle, le temps et l'espace, du moins ceux de notre univers, sont nés avec le Big Bang. Puisqu'il n'y avait pas de temps, il ne peut y avoir de moment donné (point in time).
Et je n'en suis qu'à la deuxième page de la préface !
Mieux encore, je reviendrai sur les toutes premières lignes.
Je sens que ce bouquin va me procurer beaucoup de plaisir.
Merci à Lurch qui me l'a offert !

le moment présent

transition

Je viens de terminer The end of faith.
Je viens de commencer Nothingness.
J'y reviendrai.

le lecteur assidu

mardi 30 janvier 2007

détour

Chaque fois qu'on me pose, ou plus souvent encore que je me pose, une question dont la réponse ne m'apparait pas évidente, j'ai tendance à recourir au dictionnaire.
Parfois, comme à la question : L'humain a-t-il une âme ? on y trouve une réponse inattendue.
Le Multi dictionnaire de la langue française donne du mot âme la définition suivante : principe de vie et de pensée de la personne humaine. Plus besoin de chercher.
Mais l'âme dans notre culture teintée de religion désigne plutôt la partie détachable de l'être humain qui se sépare du corps lors de la mort.
Personnellement, je préfère la notion d'une conscience communautaire. Je vois l'univers comme un être humain qui a pris quelque quinze millions d'années avant d'accéder à une conscience de soi (peut-être moins dans d'autres points de l'univers).
Dans l'océan d'une conscience universelle, quand la molécule d'eau que je suis s'évaporera, il n'y aura pas le moindre impact sur l'ensemble. Comme je l'écrivais récemment à Lurch, on pourra écrire l'histoire de l'univers, de tous les univers, sans mentionner mon nom, mais aujourd'hui je peux déjà dire : j'aurai fait partie de la game. Ce n'est pas important, mais il faudra bien que ça me suffise.

la molécule exaltée

lundi 29 janvier 2007

l'âme de mon chien

Les animaux ont-ils une âme ?
Je n'en sais absolument rien. Néanmoins, je crois sincèrement qu'ils ont une partie de ce que nous appelons la conscience.
Il y a des gens, que nous considérons comme des humains à cause de leur bagage génétique, qui n'ont aucun langage, qui ne marchent pas, qui ne manifestent aucune émotion. La seule manifestation que leur cerveau, gravement lésé, n'est pas complètement éteint est parfois les tendances auto-mutilatrices qu'ils présentent. C'est peut-être une forme embryonnaire de conscience.
Mon chien, manifeste sa joie quand il voit quelqu'un qu'il aime, aboie son désaccord quand un étranger se trouve sur son territoire. Il peut nous faire comprendre qu'il a faim, qu'il veut sortir. Et il veut sortir à chaque fois que ça parle un peu fort dans la maison. On parle d'instinct quand il s'agit d'un animal, mais quelqu'un pourrait-il me dire à quoi rêve mon chien ?

la conscience interrogative

citation

But the truth is we simply do not know what happens after death.
Adaptation libre : Mais la vérité est que nous ne savons simplement pas ce qui ce produit aprés la mort.
Sam Harris

Et il m'apparait tout aussi vrai que si nous savions réellement ce qui se produit après notre mort, non seulement notre vie, mais toute notre société s'en trouverait vraisemblablement métamorphosée.

la mort dans l'âme

dimanche 28 janvier 2007

deux hypothèses

Je sais, je sais, il faudrait avoir la foi, mais pour le plaisir de la chose, admettons que deux hypothèses sont exactes.
La première : dieu existe. Non seulement existe-t-il mais en plus il est vraiment le responsable de la création de notre, et possiblement de plein d'autres, univers.
La deuxième, nettement plus probable, dans mon esprit c'est même presque une certitude : la vie existe ailleurs dans l'univers.
Alors, chère fraternité humaine, vous vous imaginez le party auquel nous aurions droit lors du jugement dernier et de la résurrection des corps : on pourrait enfin rencontrer tous ces extra-terrestres qui ont peuplé l'imagination humaine pendant des siècles. Vos vésicules sont splendides ma chérie !

l'extra-terreste lui-même

mardi 23 janvier 2007

différentes alternatives

D'abord avouer que j'ai frappé un noeud dans le bouquin de Harris. Ou je n'ai pas bien compris son point de vue, ou je ne le partage pas du tout. Il semble nier l'existence du libre arbitre (en anglais : free will). Lurch viendra peut-être m'éclairer sur ce point.
Je suis donc allé consulter un autre auteur, le philosophe américain Martin Gardner. Il a été chroniqueur pour le Scientific American pendant plus de 25 ans ce qui lui assure une certaine crédibilité. Hors, c'est un croyant. Dans son bouquin : " The whys of a philosophical scrivener ", il consacre un chapitre (le treizième) à la foi.
" Faith is when you believe something you don't know is true. "
Adaptation libre : la foi c'est quand vous croyez quelque chose sans savoir si c'est vrai.
" Faith means the assurance of what we hope for."
Adaptation libre : la foi signifie la conviction d'obtenir ce que nous espérons.
Dans la mesure où cette foi n'est pas encarcanée dans des dogmes insensés et ne comporte pas de lois dictant notre conduite quotidienne, dans la mesure où cette foi est l'intériorisation des valeurs personnelles que nous avons choisi d'adopter de façon individuelle plutôt que collective, dans cette mesure je n'ai pas d'objection à ce qu'une personne choisisse cette foi comme un mécanisme de défense contre la peur de mourir, même si pour cela il choisit de croire en une entité supérieure qu'il appelle dieu et en la vie éternelle. Mais cette foi n'est pas une religion, c'est une démarche spirituelle qui peut servir les intérêts de l'individu sans nuire à la communauté.

la tolérance personnalisée

lundi 22 janvier 2007

pour les poètes seulement

La seconde est définie légalement comme : " la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133 ". C'est fou comme le temps passe vite.

Un clin d'oeil à Mijestam qui saurait sans doute en tirer de la beauté.

l'érudit fragile

un argument de poids

Une autre adaptation libre de ma part :
" Le problème avec les déclarations fracassantes sur "la nature de l'islam" est que l'islam, comme toutes les religions, n'est pas ce que les livres en font mais ce que les gens en font. "
Fareed Zakaria
Les réponses de Harris à cette assertion m'ont laissé sur mon appétit alors voici mon opinion sur le sujet :
1- je ne fais aucune distinction entre les différentes religions. (le livre de Harris prend, par endroits, des allures de pamphlet contre l'islam, mais il contient beaucoup plus que cela)
2- je ne fais pas de distinction non plus entre la religion et la politique, ce qui se traduit d'ailleurs dans la réalité dans certaines régions du globe. Hors, je l'ai déjà dit, aucune formation politique ne pourrait avoir dans sa constitution un clause stipulant que les gens qui n'adhèrent pas au parti doivent être tués.
3- malheureusement, certains musulmans font du coran une interprétation littérale.
4- malheureusement aussi il n'y a, pour nous, aucune façon de distinguer le musulman intégriste du musulman modéré comme l'ont si bien démontré les évènements terroristes qui ont frappé l'Angleterre l'an dernier. Les "terroristes" étaient des gens qui y sont nés, qui y ont grandi et qui n'avaient pour justification que leurs textes sacrés.

Le défi reste de convaincre le fanatique qu'il doit abdiquer sa foi pour adopter la raison. Vos suggestions seront bienvenues.

l'ombre qui plane

samedi 20 janvier 2007

la perte de la liberté

On objecte, non sans raison, que ma position porte atteinte à la liberté.
Le mot est on ne peut plus sérieux et il faut le traiter comme tel.
"Notre liberté s'arrête là où commence la liberté des autres..."
Il serait génial de vivre dans un monde où il n'y aurait pas de chevauchement entre la liberté de chacun. Ce n'est malheureusement pas le cas.
La liberté de croire en ce que bon nous semble ne poserait pas le moindre problème si nos actes ne dépendaient pas de ce que l'on croit. Ce n'est malheureusement pas le cas.
Où est la liberté des dizaines de milliers de femmes qu'on a brûlées vives parce qu'elles étaient sorcières ?
Où est la liberté des six millions de juifs qui sont morts parce que les allemands se croyaient d'une race supérieure ?
Où est la liberté des quelques 36,000 civils iraquiens décédés en 2006 ?
Mais surtout où est la liberté de ceux qui vivent encore chaque jour sous l'emprise de la terreur ?

"Chaque fois que vous entendez parler de gens qui ont commencé à massacrer des civils sans discrimination, demandez-vous sur quels dogmes ils s'appuient. En quoi ces tueurs croient-ils ? Et vous trouverez toujours, TOUJOURS, que leurs dogmes sont absurdes."
Adapté librement de : The End of Faith, de Sam Harris

le nouvel apôtre

les gros mots

Déjà certains me considèrent extrémiste.
Une citation à leur intention :
" Intolerance is the natural concomitant of strong faith; tolerance grows only when faith loses certainty; certainty is murderous "
Will Durant
Pour ceux qui auraient besoin d'une traduction, je suggère :
L'intolérance coïncide naturellement avec une foi forte; la tolérance se développe seulement quand la foi perd sa certitude; la certitude est meurtrière.
J'ajouterais que renoncer au doute c'est aussi renoncer à la raison. Le Big Bang est une hypothèse, la mécanique quantique explique de façon éloquente l'infiniment petit, mais tant que nous ne saurons pas tout, nous ne ferons que croire que nous savons. Et jusqu'à preuve du contraire, ce que nous savons n'est qu'une facette de ce qui est, perçu au travers le miroir déformant de nos perceptions.
Ne sommes-nous pas aussi petits dans l'univers de la connaissance que nous sommes petits dans l'univers cosmique ?

le doute perpétuel

vendredi 19 janvier 2007

les pendules à l'heure

Écoutez-moi bien quand j'écris.
Quand j'écris sur la bible ou le coran, j'écris sur des livres archaïques qui invoquent des valeurs n'en ont aucune à mes yeux.
Ce n'est toutefois pas le cas du Nouveau Testament. Du moins en ce qui concerne les évangiles, parce que déjà les épitres annoncent ce que deviendra l'église à venir. Bien que l'histoire factuelle qu'il prétend rapporter n'a aucune importance pour moi, je partage la plupart, voire la quasi totalité des valeurs qu'il véhicule. Pas parce qu'elles se veulent d'un dieu, quel qu'il soit, mais parce que ce sont des valeurs qui me semblent bonnes. La charité, le respect et l'amour de son prochain, l'honnêteté, etc. Bon d'accord, pour la chasteté, j'ai mes limites. (que j'adore franchir)
Néanmoins, adopter ou partager ces valeurs qui se rapportent à un code moral, n'a rien à voir avec la pratique d'une religion. En fait, si on regarde l'église catholique on ne retrouve plus rien des valeurs fondamentales du Nouveau Testament. On a dogmatisé, cléricalisé, rigidifié, modifié, statufie, ritualisé mais on a complètement occulté le message.
Le pape peut presque rivaliser avec George W. Bush. Il est tout aussi borné et serait d'ailleurs plus dangeureux s'il disposait d'une armée qui n'est pas constituée de zouaves.

le messager amnésique

jeudi 18 janvier 2007

je suis naif

Je l'admets, en écoutant la radio en me rendant au travail ce matin j'ai reçu une de mes multiples leçons d'humilité de la journée.
Les animateurs discouraient sur l'émission American Idol et l'un d'eux affirmait sa conviction que certains des candidats sont payés par les producteurs pour aller faire rire d'eux. Cela n'aurait rien de bien surprenant. Les résultats sont d'ailleurs éloquents : 38 millions de personnes, dont moi, auraient regardé l'émission d'hier soir.
Je reste convaincu que mes propos sur le fait que l'on peut se convaincre de n'importe quoi gardent toute leur pertinence. N'étais-je pas moi-même convaincu que j'avais affaire à de vrais candidats ?

l'ego meurtri

changement

L'arrivée de Lurch dans la blogosphère va m'obliger, sur ce blogue du moins, à marcher les fesses un peu plus serrées quand je me risque à parler de physique.
Si vous êtes allés sur son site vous savez déjà que son livre préféré est celui qu'il est en train d'écrire sur l'informatique quantique. On ne joue définitivement pas dans la même ligue.
Heureusement, sur mon blogue délirieux la vie reste inchangée.
Ce qui m'amène à mon sujet du jour : le temps.
" le monde sans temps existe quelque part
je vous le dirai demain
il n'aura pas changé "
écrivais-je à une autre époque.
Mais comment un changement peut-il survenir s'il n'y a pas de temps ?
Comment un évènement peut-il se produire si le temps est immobile ?
Peut-il y avoir un après s'il n'y a pas eu d'avant ou est-ce que je recule dans mon raisonnement ?

l'interrogation spacio-temporelle

mercredi 17 janvier 2007

retour

Retour à la case départ. Le Big Bang. La communauté scientifique affirme qu'avant le Big Bang, le temps et l'espace n'existaient pas. Je crois qu'il s'agit encore d'une manifestation de notre anthropomorphisme inné.
L'homme a toujours voulu se mettre au centre de l'univers.
Hors de l'homme, point de salut.
Avant le Big Bang, il fallait qu'il y ait une possibilité que le Big Bang survienne. Il fallait que les lois qui régissent le BB existent. Il fallait que l'existence, au moins sous forme de potentiel, existe.
En vérité, je pense qu'il est extrêmement peu probable que notre univers soit unique. J'ai bien du mal à accepter l'hypothèse de la création spontanée d'un univers dans un contexte de néant intégral.
Mais j'ai reçu pour mon anniversaire un autre livre intitulé : Nothigness.
Vous pouvez être certains que, si je vis assez longtemps pour le lire, je reviendrai vous faire part de mes commentaires bientôt.

l'être existant

american idol

Reprise des hostilités hier soir sur CTV.
J'aimerais bien pouvoir me contraindre à écouter l'émission au complet.
C'est, pour moi du moins, un précieux rappel que nous pouvons nous convaincre de n'importe quoi.
Voir ces jeunes (inutile de nier, à bien des égards, je suis déjà vieux même si je n'ai QUE 57ans), se présenter devant les juges convaincus d'être une étoile, une idole en devenir alors qu'ils n'ont pas le début de l'ombre d'une étincelle de talent m'amène à chaque fois à m'interroger sur mes propres convictions.
Et c'est aussi un rappel qu'il vaut mieux ne pas trop compter sur son entourage pour nous ramener à la réalité. Parents, conjoints et amis essaient de convaincre le candidat déchu que les juges sont absolument nuls et sourds à leur talent. Mais qui donc a besoin d'être supporté dans son délire ?
La réalité est peut-être plus dure mais elle a l'avantage indéniable d'être vraie. Dans la bien mince mesure où nous pouvons saisir la réalité et la vérité.

l'étoile réaliste

mardi 16 janvier 2007

hymne à la science

Certains d'entre vous doivent se dire que j'aurais mieux fait de me confiner à la science.
Mais ce blogue sera sans doute un reflet de mes lectures, au fil de mes lectures.
Un bref retour sur The fabric of cosmos (un livre qu'il me faudra relire au moins une fois tellement il est riche, dense et parfois au-dessus de mes moyens). Greene m'a rassuré sur un point (parmi tant d'autres). Cette fois, il s'agit d'un préjugé de ma part, ou du moins du jugement d'un mal informé : il est absolument faux de prétendre que les physiciens manquent d'imagination. Sur ce plan, ils peuvent allègrement compétitionner avec tous les auteurs que je connais et la plupart des auteurs que je peux imaginer.

l'hallucination quantique

je pense (3ème partie)

Je pense qu'on ne pourra jamais vraiment prendre les États-Unis au sérieux tant qu'ils maintiendront la peine de mort.
Je pense qu'on ne pourra jamais prendre George W. au sérieux. Mais lui le fait. Il croit. Et comme chacun d'entre nous, il agit selon ses croyances. Des croyances qui sont largement religieuses, ou du moins largement influencées par la religion. Quand on croit n'importe quoi, on agit n'importe comment.
Moi, je ne sais pas beaucoup, je ne crois pas beaucoup. J'essaie de me rendre utile sans trop y croire. Et vous ?

le prophète amnésique

je pense (2ème partie)

Je pense qu'aucune organisation, de quelque nature que ce soit, ne serait tolérée dans notre société si sa charte contenait les propos haineux que l'on retrouve dans la bible comme dans le coran.
Ces textes stipulent clairement qu'il faut tuer ceux qui ne partagent pas notre foi, qui n'adorent pas le vrai dieu.
Qu'on ne vienne pas me parler de préjugés ou de manifestations de racisme : le texte fondamental de ta religion, le texte que tu considères comme la parole de ton dieu, affirme qu'il faut me tuer parce que je suis un infidèle.
Et tu peux me croire, moi qui crois si peu, infidèle je le suis (enfin pas envers ma femme mais n'essaie pas de me détourner de mon sujet).
La lecture des textes dits sacrés ne résiste pas à l'ombre d'une pensée raisonnable, à la moindre analyse au moindre jugement : c'est d'ailleurs exactement ce que c'est un jugement et cela n'a rien à voir avec un préjugé.
Qu'on ne vienne pas non plus me parler de religion d'amour. Ton dieu te demande de tuer, de me tuer par amour pour lui. Comment peux-tu t'attendre à ce que je respecte les symboles que tu affiches au nom de ta religion ? Ce n'est pas un préjugé, c'est une condamnation sans appel.

L'agnostique fanatique récidivant

la bonne nouvelle

Inutile de prêcher dans le désert. Lurch agoratoire a fait sa première apparition publique. Son blogue est encore vierge et le restera peut-être. (mais j'ai des doutes)
Il risque d'y en avoir pour tous les goûts, les égouts et les dégoûts.

le dégoûtant prophétique

je pense (1ère partie)

Je ne sais pas grand chose et je crois encore moins. Ou peut-être est-ce l'inverse ?
Mais je pense. Et je pense que je ne risque rien à livrer le fond de ma pensée.

Je pense que je ne trouverai jamais réponses à mes questions mais je pense que ce n'est pas important.
Je pense surtout que j'ai l'immense chance de pouvoir me poser ces questions et suffisamment de raison et de raisons pour le faire.

L'émule de Rodin

lundi 15 janvier 2007

Saint Jean Baptiste

Je ne me prends pas pour un autre mais j'annonce la venue d'un nouveau sur la blogosphère.
J'ignore encore sous quel vocable il vous sera présenté.
Mais vous ne pourrez pas dire que vous n'avez pas été
prévenu(e)s.
Il devrait se manifester sous peu en laissant une commentaire sur un de mes messages.
Je trépigne d'impatience.

un gars averti

citations superposées

To excel in physics is to embrace doubt while walking the winding road to clarity.
Brian Greene
It is important to realize that a healthy, scientific skepticism is compatible with a fundamental openness of mind.
Sam Harris
What gets us into trouble
Is not what we don't know
It's what we know for sure
That just ain't so.
Mark Twain
But until there's definitive proof, I think it justified and appropriate to keep an open mind.
Brian Greene

le citeur-né

pour en finir avec les mots

Définition selon le Multi dictionnaire de la langue française publié chez Québec Amérique.
Agnosticisme : absence de croyance religieuse.
C'est maintenant selon cette définition que je me considère agnostique.

l'incroyant insoumis

dimanche 14 janvier 2007

la fin de la foi

Parmi les cadeaux reçus pour mon dernier anniversaire un livre intitulé ''The end of faith'' dont il ne semble malheureusement pas exister de traduction française. Un plaidoyer vigoureux pour mettre un terme à toutes les religions. Je n'en suis pas encore à la page 30 mais il me faut bien admettre que les arguments sont cinglants, percutants.
Je me permets une tentative de traduction de certaines phrases :
''Chaque religion prêche la vérité de propositions pour lesquelles il n'y a aucune preuve. Chaque religion prêche la vérité de propositions pour lesquelles aucune preuve n'est même concevable.''
Et j'entends utiliser cette tribune pour règler une fois pour toutes un vieux différent sur l'agnosticisme avec qui de droit.

L'agnostique fanatique

samedi 13 janvier 2007

le pire reste à venir

Dans le merveilleux monde de la physique, les hypothèses les plus incroyables continuent de s'accumuler dans les cerveaux surchauffés.
Un des nombreux problèmes rencontrés provient du fait que l'essence même de la physique provient de l'observation : on a fait un chemin extraordinaire vers la compréhension de l'infiniment grand et de l'infiniment petit (où la mécanique quantique est carrément déroutante).
Néanmoins, nos héros ont réussi à établir que la matière que nous sommes en mesure de percevoir, surtout par la vue bien sûr, mais aussi par tous nos autres sens, ne constitue que 5% de l'énergie de notre univers.
Un autre 20% serait constitué de matière noire (dark matter) (rien à voir avec quelqu'un qui vous chatouille dans l'obscurité) : l'appellation le dit, il s'agit ici de particules que plusieurs relient à la supersymétrie dont je ne parlerai pas ici (surtout parce que je ne saurais pas trop quoi en dire).
L'autre 70% appartient au domaine de l'énergie noire (dark energy) (là je me console, parce que personne ne sait trop quoi en dire).
A mes yeux, l'aventure de la science reste la plus fascinante, même si l'amour la relègue au second rang.

L'atome amoureux

vendredi 12 janvier 2007

à vos souhaits

A la demande générale de Marchello, je vous donne les informations dont je dispose sur ce chef-d'oeuvre de Monsieur Brian Greene.
En anglais, The Fabric of Cosmos publié chez Knopf pour l'édition originale et chez Vintage pour la version meilleur marché.
En français, La Magie du Cosmos publié chez Robert Laffont.
C'est une lecture difficile parce que malgré le génie de vulgarisateur de Greene, les concepts abordés figurent prés de la pointe de nos connaissances actuelles en physique.
C'est une lecture fascinante qui comporte plus d'énigmes et de revirements que n'importe quel roman policier.

le fan éclaboussé

jeudi 11 janvier 2007

pour les profanes

Le livre de Greene m'envoûte.
J'approche tranquillement, parfois laborieusement, de la fin. Avec regret, même si mon ami m'a offert d'autres livres magiques pour mon anniversaire. J'y reviendrai.
Pour l'instant, un mot de la M-theory. Que les experts excusent ma vulgarité.
Parmi les théories les plus intéressantes dans le monde scientifique : cette, un jour peut-être, fameuse M-theory.
D'une part, il faut comprendre que les équations qu'elle implique sont tellement compliquées qu'on ne peut pour l'instant que travailler avec des approximations. On est loin de f = ma !
D'autre part, cette théorie implique que notre univers a non pas trois mais bien dix dimensions spatiales. Je n'essaierai pas de vous expliquer où sont les sept dimensions qui échappent à notre perception mais je vous prie de croire que les gens qui étudient cette théorie ne sont pas des deux de pique et que je ne peux pas imaginer à quel point leurs connaissances et leurs capacités dépassent les miennes.

l'humble tarte

samedi 6 janvier 2007

pour agnostiques seulement

Ne le dites à personne mais le thème principal de ce blog finira par être la mort.
Pour l'instant, de retour à l'apparition de la vie sur terre. Vous croyez que celle-ci résulte d'heureuses (?) conjonctures ? De la superposition d'éléments hautement improbables guidés par le hasard ?
Dites-moi, êtes-vous prêts à croire aux miracles ?
J'opte plutôt pour ce que j'appelle la génétique atomique. Bien sûr c'est une appellation provocatrice destinée à satisfaire ma délinquance résiduelle. Il n'en reste pas moins, c'est d'ailleurs une banale évidence, que toute la génétique telle que nous la connaissons (et ce que nous en ignorons encore) repose sur la structure atomique encore plus que sur la structure moléculaire qui en découle naturellement. L'expression génétique atomique fait allusion au fait que l'atome dispose à sa naissance d'une architecture fondamentale qui l'influencera toute sa vie.
Dans le cas de mon petit chouchou, l'atome de carbone on note une polyvalence extraordinaire qui passe du charbon au diamant en passant par toute la biochimie.
Hors du carbone, point de vie. On ignore à peu près tout des lois qui régissent le cheminement de la chimie vers la chimie organique. Mais ces lois sont tout aussi fondamentales que la gravité. Et si la vie est apparue sur terre c'est que ces lois font en sorte qu'il est non seulement probable mais naturel que la vie surgisse à chaque fois qu'une infime probabilité existe. Il suffit que cette infime probabilité persiste pendant une très longue période (et préférablement sur un très grand volume).
Il est donc, à mon avis, extrêmement probable que la vie existe sous d'innombrables formes dans un univers peuplé de milliards de galaxies constituées de milliards d'étoiles (en moyenne).
Il n'est même pas exclu que notre univers soit infini ce qui ne laisserait de place pour les univers parallèles que dans des dimensions supplémentaires dont le nombre pourrait lui-même être infini.
Comment faisons-nous, dans un tel contexte, pour accorder tant d'importance à notre nombril ?

l'énigme égocentrique