lundi 29 juin 2009

Tant qu'à y être II

La chronique d'Yves Boisvert soulève aussi une autre question à laquelle je n'ai pas de réponse.
Le droit de mourir, d'accord, mais à quelles conditions et à partir de quel âge ?
La condition fondamentale la plus simple pourrait sembler être l'absence de maladie mentale mais c'est insensé. Les gens atteints de maladie mentale sont parmi ceux qui souffrent le plus dans notre société. Les exclure du droit de mourir serait cruel.
Il n'y a pas de solution facile ou évidente, mais ultimement, c'est l'absence de contrainte externe et la persistance du désir de mourir qui devrait nous guider.
À partir de quel âge ? est une question encore plus difficile. La loi manitobaine fixe cet âge à 16 ans, la québécoise à 14 ans.
Le problème est que la chronologie ne dit rien sur le degré de maturité et de compréhension. L'idée d'une évaluation indépendante par au moins deux experts, idéalement de formations différentes, m'apparait la meilleure solution.

la perplexité assumée

3 commentaires:

RAINETTE (l'énigmatique) a dit…

Bon la manitobaine pourrait partir à 16 ans, la québécoise à 14 ans. C'est bien celà ! Et que dire de la discrimination basée sur l'âge et le sexe ? Les chartes, c'est pas juste pour les bandits !

Claude Poirier, cap'taine
ribbet....:)

RAINETTE (l'énigmatique) a dit…

oups, je me rends compte que ce blog est sérieux...vais aller du côté givré.

le neurone ectopique a dit…

Le côté sérieux d'un givré, ça donne ce que tu vois.

l'évidente évidence