mardi 30 juin 2009

la psychologie des coupables

En guise de préambule, disons d'abord qu'il y a deux types de condamnés : les innocents et les coupables.
Il est évident que les innocents non seulement n'éprouvent pas de culpabilité mais ils se sentent, à juste titre, victimes.
Ce qui est aussi le cas d'un grand nombre de vrais coupables. Ils sont dénués de remords et ils ont l'impression d'avoir été floués par le "système" soit par leur condamnation soit par la peine qui leur a été imposée, le plus souvent par les deux.
Ils sont les plus dangereux par leurs lacunes morales et par leur soif de vengeance.
Ce sont aussi les récidivistes.
Et il y a les coupables qui réalisent qu'ils ont fait fausse route et qui ne demandent qu'à réintégrer la société.
Ce qui précède ne vaut, à mon avis, que pour les criminels de droit commun.
Il y a deux autres types de criminels qui font exception : les enrégimentés (criminels de guerre) et les cerveaux lavés (membres de secte).
J'y reviendrai peut-être. En fait, j'y reviendrai sûrement si ce billet reçoit un minimum de 917 commentaires (en devises US).

le jugement de l'amateur

3 commentaires:

Lurchy baby a dit…

Il y a aussi la psychologie des coupables non condamnés.

Je n'ai pas lu (pas encore) "Crime et Châtiment", mais aucun livre ne m'a ouvert les yeux sur la psychologie des coupables comme "To Kill a Mockingbird" de Harper Lee.

Bien qu'il a été publié il y a près de 50 ans, récemment en 2006 il a été voté #1 sur la liste des livres que tout adulte devrait lire
avant de mourir.

Y'a des moments où j'aimerais ne pas être athée, juste pour croire en une forme de justice divine.


no hell below us

le neurone ectopique a dit…

Bon, avec le mien nous aurons franchi la première étape de mon objectif. Encore 915 commentaires et nous y serons.
D'abord, j'ai, il y a longtemps, lu Crime et Châtiment et je me souviens surtout d'avoir trouvé cela plus dur que prévu.
La psychologie des coupables non condamnés est un sujet beaucoup trop vaste pour ma petite personne. C'est un peu la psychologie de tout le monde puisque nous avons tous eu un jour quelque chose à nous reprocher.
Mais j'imagine que pour les vrais criminels, le sentiment de culpabilité se limite à quelques individus et à quelques crimes particuliers, comme d'avoir violé sa grand-mère par alliance et par en arrière.

l'esprit tranquille

Daniel Paillé a dit…

914...

Salut Lurchy...

Tiens, je me sens coupable...