mercredi 24 juin 2009

L'espace de la mort, prise II

J'aimerais qu'on m'explique l'espace des morts.
J'ai déjà exprimé mon dégoût face au rite chrétien qui expose un cadavre sur un bout de bois.
Et j'ai souvent du mal à composer avec ce que l'on appelle le caractère sacré de la vie.
Mais j'ai encore plus de mal à comprendre l'attrait qu'exercent les cadavres sur ceux qui leur survivent.
Chez l'humain, le corps est à la conscience ce que la coquille est à l'oeuf.
Alors pourquoi ce culte de la coquille ?
Quelle importance d'être enterré près des siens ?
Personnellement, la seule objection que j'aurais à savoir mon corps envoyé dans un dépotoir est sa modeste contribution à la pollution.
J'opte donc pour l'incinération. Et je souhaite que personne ne s'encombre de mes cendres.

l'absence de culpabilité

2 commentaires:

Lurchy baby a dit…

Presqu'impossible pour moi d'être plus en accord avec toi sur ce sujet. En fait, la convergence est tellement forte que j'entends (vraiment) la voix d'Elvis Gratton dans ma tête.

Un seul détail : là où tu questionnes ta contribution à la pollution, moi je me réjouis d'avance de contribuer à l'augmentation de l'entropie de l'Univers.

la deuxième loi

le neurone ectopique a dit…

Pour Elvis Gratton, je suggère l'écoute de disques de Lennon, et si ça ne fonctionne pas de ceux de Yoko.
En ce qui concerne l'univers, je crois que ma contribution le laisse froid.

le porte-poussière