samedi 5 avril 2008

un aperçu

Je n'ai pas l'intention de commenter de façon systématique The world without us.
Ce n'est pas que cela ne vaudrait pas la peine, c'est simplement parce que je n'ai pas le temps.
Je vous rappelle la prémisse : du jour au lendemain, les humains disparaissent de la surface de la planète (et le bouquin nous donne souvent l'envie que cela se produise). L'auteur a choisi de ne pas tenir compte de l'accumulation de cadavres si cette disparition devait être due à un nouveau virus (bien qu'il soit invraisemblable que même le plus puissant des virus puisse y parvenir).
Un chapitre est consacré à New-York.
Il est stupéfiant de réaliser à quelle vitesse la ville disparaîtrait sans laisser de traces, du moins en surface. Pourquoi ? À cause de l'eau. Manhattan est une île. Et une importante partie de sa superficie provient de travaux de remplissage. Seulement pour Central Park : un demi million de verges cube de terre.
Et l'île compte plus de 40 ruisseaux et petits cours d'eau : à tous les jours les techniciens doivent empêcher 13 millions de gallons d'eau d'envahir les tunnels du métro (il leur faut 753 pompes). En leur absence, sans personne pour veiller au grain, le métro serait submergé en 36 heures.

le niveau de l'eau

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