jeudi 17 avril 2008

Pour l'instant

Pour vous et moi, du moins je l'espère, la situation est plutôt simple.
La société nous reconnaît, depuis la décriminalisation (ce terme est un néologisme mais même le plus constipé des lexicologues devrait en saisir le sens) du suicide, le droit de disposer de notre vie.
Bien que le droit de se suicider soit légitime, le drame majeur du suicide est celui des dommages collatéraux. Bien qu'essentiellement dirigé contre soi-même, le suicide constitue une agression majeure à l'égard de ses proches. Ceci est particulièrement vrai quand on peut identifier la personne qui aura l'odieux de découvrir notre cadavre (sauf, peut-être, pour ceux qui se suicident en milieu carcéral).
Pour l'instant, donc, le ciel est bleu et on se suicide allègrement quand et comme on veut.
Mais le drame d'une maladie dégénérative vient modifier ce portrait. N'y a-t-il pas des gens qui se suicident ''pendant qu'il est encore temps'', et qui auraient choisi de vivre encore un peu si on leur avait ouvert la voie à un suicide assisté ou à l'euthanasie au moment qu'ils auraient eux-même choisi ?

la question posée

Prochain message : le suicide assisté (c'est plus un rappel pour moi qu'une annonce pour vous)

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