dimanche 20 avril 2008

Les complications (1ère partie)

Dans le monde de l'euthanasie, les embûches sont nombreuses.
Et le chemin qu'il nous reste à parcourir est si plein de courbes qu'il nous arrivera encore souvent de revenir à la case départ.
Et peut-être les calamités annoncées par la surpopulation, l'utilisation de la nourriture du monde comme carburant de voitures, le réchauffement de la planète et que sais-je encore, peut-être que ces calamités viendront nous délivrer de la réflexion et de l'évolution qui s'amorcent.
Un des arguments évoqués par les adversaires de l'euthanasie (dont j'attends impatiemment une manifestation sur ce site) est que lorsqu'une personne a prévu les circonstances dans lesquelles elle souhaiterait être euthanasiée, il est possible qu'elle ait changé d'idée et qu'il ne lui soit plus possible d'exprimer ce changement.
Pour soutenir cet argument, on invoque les multiples cas de gens qui, ayant raté leur suicide, ont retrouvé le goût de vivre.
Argument qui perd pratiquement toute sa valeur quand la personne, à cause d'une maladie terminale, n'a plus de vie devant elle. C'est justement pour préserver leur dignité, pour ne pas subir cette dépendance qui leur est intolérable que les gens choisissent un raccourci entre leur aujourd'hui et leur fin prochaine.

le jour à la fois

P.S. Et ceux qui ne sont pas, ou même, n'ont jamais été en mesure d'exprimer leurs volontés. À suivre dans "Les complications (2ème partie)" bientôt sur votre écran.

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