jeudi 6 mai 2010

de pire en pire

Malheureusement, non seulement pour les partisans de l'euthanasie, mais surtout pour ceux qui pourraient en bénéficier, les situations difficiles peuvent se multiplier de façon impressionnante. J'ai déjà des exemples bien plus édifiants à vous soumettre mais dans le respect d'un certain ordre logique, je passe à l'étape suivante.
Madame Tartempion n'a jamais clairement exprimé ses volontés quant au niveau de soins qu'elle souhaitait recevoir. Bien sûr, elle a déjà émis quelques commentaires sur tel ou telle autre laissant entendre qu'elle aimerait mieux mourir que de se retrouver dans leur situation mais il demeure un certain flou quant à ce qu'elle souhaite pour elle-même.
Et survient une situation où ses proches doivent prendre une décision. Encore une fois, ils partagent une certaine impression de ce qu'elle aurait voulu pour elle-même mais sans avoir de certitude.
Dans une telle situation, il me semble évident qu'il faut donner suite à cette impression globale, même si elle rencontre certaines réticences, si elle est dans le meilleur intérêt de la personne. Et la survie à tout prix n'est jamais dans le meilleur intérêt de qui que se soit. La valeur sacrée de la vie n'existe tout simplement pas. Contrairement à l'acharnement thérapeutique et aux convictions religieuses. Le jour où notre société reconnaîtra que l'intérêt de la personne passe avant toute autre forme de conviction, un grand pas aura été franchi.

l'étonnement devant le silence

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