mardi 19 décembre 2006

radotage

Je le sais je me fais vieux et je me répète souvent.
Néanmoins, j'essaie de me convaincre que je ne fais que regarder à chaque fois les mêmes choses sous des angles différents.
Revoici donc mon toutou préféré, le Big Bang.
Avant le BB, il n'y avait rien. Ni temps, ni espace, ni énergie (je me sens souvent comme si nous étions juste avant le BB)... rien.
On ne peut se résoudre facilement à une telle entorse à ce qui semble être la plus élémentaire des logiques.
Nous vivons dans un univers où règne le cause à effet (ce qui explique peut-être qu'il y ait tant de divorces (désolé Michel)).
Remarquez qu'il pourrait être rigolo (je vous l'ai dit je suis d'âge à utiliser des mots quelque peu désuets) d'imaginer un univers qui ne répondrait pas à cette règle fondamentale du nôtre. Un endroit où le mot anarchie prendrait tout son sens.
Mais dans notre petit monde à nous (si peu), la notion que notre univers n'ait pas eu de cause reste dur à avaler. (au moins Jésus avait une mère, lui)
Un monde sans cause devrait théoriquement (du moins à mon avis) être un monde où E = 0 !
L'énergie (positive) de la matière serait égale à celle (négative) de la gravité.
Et en renversant la flèche du temps on reviendrait au néant initial.
Le scénario semble rocambolesque (j'ai d'ailleurs lu Rocambole dans ma jeunesse) même s'il semble évident qu'en rembobinant le film de l'histoire universelle, on retournerait infailliblement au BB (ne pas confondre avec B&B).
Alors de grâce, si vous voyez un commutateur '' Inversion du temps '', n'y touchez pas !!!

la parenthèse frénétique

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