Le Québec avant la révolution tranquille vivait dans la peur de l'enfer. Brûler pendant toute l'éternité n'a rien de très attirant. Mais le juste pouvait rêver de la vie éternelle dans le paradis où l'attraction principale était le plaisir indicible de voir le visage de dieu.
Le problème est que l'éternité, comme je l'ai déjà mentionné, est une expression de l'infini appliquée au temps. Et l'infini, c'est long longtemps.
Admettons que votre plaisir ultime soit de jouer au golf (je vous plaind un peu mais c'est votre droit et ce n'est pas de mes affaires). J'ai la malheureuse impression qu'après avoir joué un milliard de fois sur chacun des parcours qui sillonnent la surface de la planète, votre intérêt risque de commencer à s'émousser quelque peu. Le bonheur perd de sa saveur quand il devient une habitude. C'est vrai pendant notre vie sur terre, alors imaginez ce que cela pourrait être pendant l'éternité.
La perspective d'une vie éternelle prend donc peu à peu des allures de cauchemar. Mais il y a une solution, qui m'a été fournie par le blogueur rouge sable : l'amnésie. Peut-être pas très élégant comme solution, mais drôlement efficace.
l'éternel rêveur
vendredi 8 décembre 2006
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