mardi 16 avril 2013

La Voix

Je l'avoue, je n'ai pas suivi l'émission.
Mais plusieurs amis l'ont commentée sur mon mur Facebook.
Et j'ai regardé une partie de la finale.
New kids on the block, vraiment ?
Patrick Bruel passe encore mais avions-nous besoin de ces fantômes pour notre télé.
J'aurais préféré le retour des Classels.

Mais là n'est pas ma préoccupation.
La Voix, the Voice, X facteur, American Idol et largement America's got talent.
Toutes des émissions destinées à trouver de nouvelles voix.
Ce n'est pourtant pas ça qui manque.
On cherche de nouveaux visages pour vendre encore plus des mêmes maudites boissons gazeuses et, trop souvent, gazantes.

Même à La Voix, on s'est rapidement débarrassé des plus vieux, des visages déjà (un peu) connu. On veut des Charlotte en jupe courte.

Pourtant, ce qui nous fait cruellement défaut, ce sont des auteurs et des compositeurs talentueux.
Même Plamondon, s'il a le don de faire des chansons populaires, écrit presque toujours des textes insipides.

Et parmi les meilleurs, on ne connait souvent qu'un, parfois deux titres.
Vincent Vallières : On va s'aimer encore.
Luc de Larochellière : Si fragile. (en passant, son dernier disque avec sa nouvelle conjointe (Lindsay) est une perle rare.
Et parmi ceux qui ne sont pas connus, on ne connait rien. Strictement rien.
Jérôme Charlebois, un bon gars, je n'en doute pas. Mais ses chansons : connais pas.

Ce dont nous avons besoin est peut-être une nouvelle approche.
Que j'appellerais La boîte à chanson.
J'imagine, sous la supervision d'Alan Côté, à Petite-Vallée des réunions d'artistes qui se rejoignent pour composer. Jérôme Charlebois avec Étienne Cotton, l'enfant chéri de la Côte-Nord et de la Gaspésie.
Dans ma tête, il y a une combinaison extraordinaire de gens qui pourraient produire ensemble ce qu'ils arrivent peu ou pas à faire tout seuls.
Des noms qui sombrent dans l'oubli, des anciens de Star Académie ou de je ne sais trop où qui pourraient, deux par deux, nous produire mieux que ce que nous produisons déjà.

Parmi les grandes voix qu'il m'a été donné de rencontrer : Marie-Claire Séguin.
Ce n'est sans doute pas la chanteuse la plus portée sur les compromis pour faire carrière mais si elle avait été nourrie d'auteurs-compositeurs persévérants et talentueux, nous aurions tous été gagnants de l'entendre davantage.

the mellow man

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