lundi 29 avril 2013

Bonjour la police !

Ainsi, la question du jour dans La Presse de ce matin porte sur la pertinence d'une enquête publique sur les interventions policières lors du printemps érable D'abord, une enquête publique, ça coûte des sous et si on souhaite intervenir de cette manière, il faut avoir la conviction que nous en aurons pour notre argent.
Très peu probable : une telle enquête ne fera que des mécontents.
Et parmi eux, les policiers eux-mêmes alors que leur niveau de frustration est alarmant.
Il est inconcevable que l'on puisse insulter impunément ces hommes et ces femmes chargés de maintenir l'ordre public, ce qui est dans l'intérêt de chacun.
Il est encore plus inadmissible que l'on puisse leur lancer n'importe quoi par la tête, y compris des boules de billard, sans avoir à répondre de nos gestes et sans qu'ils aient le droit de répliquer en relançant les mêmes projectiles en sens inverse.
Insulter un policier devrait être puni au même titre et au même montant que la participation à une manifestation illégale.
Etre pris en flagrant délit de lancer un projectile vers un policier devrait valoir au contrevenant un séjour automatique derrière les barreaux : c'est un crime, une agression armée.
Et les règlements qui concernent le droit de manifester sont légitimes : il n'y a aucune raison de vouloir manifester en portant un masque. Soumettre un itinéraire coupe peut-être dans la spontanéité mais coupe moins que les éclats de verre de toutes ces vitrines fracassées.
Le printemps érable a démontré une frustration populaire mais aussi un dérapage vers l'anarchie.
Une société civilisée doit avoir des règles.
Et ceux qui les font appliquer doivent être respectés.
Ne pas le faire entraine des dérapages causés par une frustration pourtant légitime.

le virage à droite

Aucun commentaire: