Le chagrin, c'est un peu comme la fatigue.
On voit quelqu'un bailler et on baille à notre tour.
De même, voir quelqu'un, surtout parmi ceux qu'on aime, souffrir et pleurer, ne peut nous laisser indifférent.
Même si leur détresse n'est pas pleinement partagée parce que nos vies ont souvent différé.
Je suis content d'avoir pris ce moment pour être auprès de mon ami.
Et j'éprouve le plus grand des respects pour l'objet (au sens le plus noble que l'on puisse concevoir) de sa perte.
De 99.998 H à JL, nos parallèles se seront souvent croisées.
C'est peut-être ce qui donne le plus de sens à ma vie.
Arthur
dimanche 16 janvier 2011
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