dimanche 20 mai 2007

page 16 a)

"Another aspect of that shift is the realization that how the world is organized is as fundamental a question as what it is made of."
Là encore, la théorie unificatrice a du chemin à faire. L'organisation de l'univers ne relève-t-elle pas plus de la relativité alors que ce qui la constitue s'approche davantage de ce qui la constitue?
Pour être honnête, mon intérêt est grandement stimulé par le fait que je ne vois pas où Smolin essaie de nous amener.
"The law of increasing entropy tells us that the natural state of the world described by nineteenth-century physics is dead equilibrium."
C'est bizarre mais cette citation m'a amené à me poser une question : si, immédiatement après le Big Bang, il y avait eu une phase d'hyper-inflation presque infinie de sorte que l'équilibre thermo-dynamique complet soit atteint dans la première seconde, pourrait-on revivre, en passant le film de cette seconde à un extrême ralenti, toute l'évolution de notre univers incluant la rédaction de ce billet par votre humble serviteur.
Par ailleurs, selon ma compréhension actuelle du sujet, l'univers se dirige progressivement vers un tel équilibre thermodynamique terminal. À l'échelle quantique, l'EEG de l'univers ne serait vraisemblablement pas complètement plat.
"...in the twentieth century our very understanding of space and time, of what it means to say where something is or when something happened, require a complex world."
Encore là, cette affirmation s'applique davantage au niveau macro qu'au niveau quantique où une telle définition d'un objet ou d'un évènement est plus laborieuse, voire impossible.

de retour après la pause