dimanche 27 mai 2012

Une lueur d'intelligence

Dans le Québec d'avant la révolution tranquille, les bons québécois de souche formaient une communauté.
Les valeurs partagées provenaient de l'église catholique (bien loin de celles du vrai christianisme) et les curés bien plus que les psys de tout acabit étaient chargés de trouver les réponses.
Je ne parle pas de cette période avec nostalgie parce qu'il est très bien que le bon peuple se soit libéré de cette forme d'oppression marquée par la peur de l'enfer.
Aujourd'hui, faute d'une collectivité, notre société carbure à l'individualisme.
Sans esprit de groupe, nous sommes à l'ère du chacun pour soi.
Facebook est un bien pauvre substitut de contacts humains.
Cela explique peut-être, en partie du moins, l'ampleur du mouvement des étudiants qui goûtent au plaisir de faire partie d'une collectivité axée sur un but commun, même si le but en question est pour le moins futile.
Cela explique, dans la même mesure, le plaisir des chaudrons. Malgré la cacophonie, les gens sont ensemble.
Et l'humeur populaire devient plus festive.

l'esprit de clocher

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