dimanche 7 novembre 2010

la bibliothèque prise 2

Dans ma table de chevet dormait un de ces livres que Lurch m'a prêté il y a plusieurs mois (au moins un paquet de douze, probablement plus).
Programming the universe, de Seth Lloyd.
J'en termine le premier chapitre et je suis déjà pris par le neurone.
L'idée de comparer l'univers à un ordinateur ne m'a certainement pas séduit dès le premier abord.
Pourtant, cette approche scientifique selon laquelle chaque particule de l'univers serait vectrice d'information se révèle rapidement séduisante et prend tout aussi rapidement une dimension mystique. Le cosmos devient vivant et chaque évènement (au sens "physique" du terme) traite de l'information, d'où je me permets d'extrapoler qu'il a un "sens".
Every atom, every elementary particle registers information. Every collision between atoms, every dynamic change in the universe, no matter how small, processes that information in a systematic fashion.
Je vous signale que ce passage a été souligné par Lurch.
Je vous signale aussi qu'il pourrait être invoqué dans le débat entre ceux qui croient au destin (l'univers n'est que l'exécution d'un programme prédéterminé) vs ceux qui croient à l'autodétermination (comme l'auteur de ce billet).
Il est donc probable que je vous revienne sur le sujet au cours des prochains jours même si une retraite dans un coin relativement isolé des Laurentides fait partie de mon programme à court terme (Cléo et moi avons besoin de nous retrouver seuls pendant quelques jours : ce n'est pas parce que notre relation est solide qu'il faut la négliger).

l'autodéterminé

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