lundi 11 juin 2012

Monolithe extrême

Je n'aime pas les opinions monolithiques extrêmes.
Je n'aime pas que l'on soit inconditionnellement pour.
Je n'aime pas que l'on soit inconditionnellement contre sauf lorsque c'est seulement une fois au chalet.
Dans la situation bordélique actuelle, il y a d'abord le conflit étudiant.
Évidemment, il y a beaucoup plus maintenant, mais le point de départ reste les droits de scolarité.
La hausse est-elle abusive comme le prétend l'opposition qui par définition s'oppose presque systématiquement aux politiques du parti au pouvoir et dont le principal passe-temps consiste à réclamer la démission de l'un ou de l'autre. Et ce peu importe qui est au pouvoir ou dans l'opposition.
La dernière proposition étudiante proposait une hausse de 254$ par année pendant cinq années consécutives à condition qu'il y ait un gel les deux premières années.
D'une part, on peut se demander qu'est-ce qui justifie une telle position. Pourquoi ne pas proposer de répartir la hausse sur les sept années visées par les discussions ?
D'autre par, pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas sauté sur cette occasion de règler un conflit qui s'éternise ?
Les objectifs d'une partie comme de l'autre semblent être de ne pas vouloir règler la question.
Reste l'arbitrage mais il est peu probable que le gouvernement y consente parce qu'il ne semble aucunement avoir l'intention de mettre de l'eau dans son vin.
Parmi les multiples choses qui me tracassent, il y a aussi cette conviction que les prochaines élections ne règleront strictement rien.

le mi-chaud mi-froid du carré brun

1 commentaire:

RAINETTE (l'énigmatique) a dit…

je ne sais plus quoi penser de cet état des choses au Québec, et en effet les prochaines élections ne régleront rien puisqu'il est bien possible que le 'ouernement élu soit minoritaire.

j'aime bien par contre quand tu me parles du chalet.