lundi 22 décembre 2008

le Petit Robert 1 (deuxième partie)

J'avoue avoir été choqué par la première partie de la première définition du mot dieu.
"Principe d'explication de l'existence du monde".
Qu'est-ce que la science ? : sans avoir de nouveau consulté le dictionnaire je la définirai comme la recherche d'une compréhension du monde qui nous entoure, à notre échelle comme à celle de l'infiniment petit, où l'on retrouve l'intrication quantique et à celle de l'infiniment grand où l'on retrouve la gravité universelle tout aussi relative puisse-t-elle être.
C'est aussi, même si c'est davantage le champ de la biologie que celui de la physique pure, la recherche de l'origine de la conscience, de l'origine de la vie.
Et l'on retourne à la physique pour la recherche de l'origine de l'univers.
Nous nous retrouvons pas si loin du "Principe d'explication de l'existence du monde" dont on s'est servi pour définir dieu.
De là à dire que la science est la recherche de la démonstration de l'existence de dieu, il y a tout un pas que je n'ai pas la moindre tentation de franchir (j'entends Lurch pousser un soupir).
Il n'en reste pas moins que la compréhension des mécanismes impliqués dans la genèse du Big Bang font partie de la démarche scientifique moderne et pourrait bien être une brique essentielle dans l'édification d'une fameuse theory of everything.
Il n'en reste pas moins que la compréhension des mécanismes impliqués dans la genèse du Big Bang pourrait être le premier pas vers une possible réplication de ces mêmes mécanismes dans la génèse d'un nouvel univers, potentiellement programmée pour échapper à ce non moins fameux équilibre thermodynamique avec lequel Lurch peuple mes cauchemars.
Et si un être intelligent habitant notre univers en venait à être capable de répliquer le Big Bang, il s'en trouverait plus d'un (dont je ne fais pas partie, mais allez donc demander à Tom Cruise et à George W. Bush ce qu'ils en pensent) pour lui accorder un statut divin.
Il n'en reste pas moins que ce n'est peut-être pas dans l'origine de l'univers qu'il faut chercher dieu, mais, peut-être, dans sa destination.
Et d'ici à ce qu'on me démontre que j'ai tort, je persiste à me définir comme agnostique. Parce que ma définition de dieu dépasse celle du petit catéchisme.

la tête dure

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