mardi 21 décembre 2010

Programming the universe

J'ai terminé la lecture du bouquin de Seth Lloyd. Une lecture nettement plus laborieuse que ce que j'avais anticipé, mais néanmoins profitable. L'idée maîtresse de l'auteur est de considérer l'univers comme un gigantesque ordinateur traitant de l'information (c'est pratiquement un pléonasme mais je ne trouve pas mieux).
Il se sert de cette théorie pour expliquer la complexification progressive de l'univers, dont l'apparition de la vie et de l'être humain, et aussi pour proposer les fondements d'une nouvelle théorie globale (theory of everything).
Plusieurs autres sujets intéressant sont abordés dont l'épineux problème du développement d'ordinateurs quantiques : les premiers prototypes existent déjà mais les défis qui restent à surmonter pour que le commun des mortels puissent en utiliser dans la quiétude de leur foyer restent énormes.
Plus près des questions fondamentales qui m'intéressent, l'auteur résiste à la tentation de considérer l'univers comme un être vivant (une position difficilement compatible avec celle d'y voir un ordinateur). Pourtant, les critères qu'il utilise pour définir le "vivant" soit le fait de consommer de l'énergie et de se reproduire pourraient, du moins en théorie s'appliquer à l'univers, selon le sens que l'on accorde à la consommation d'énergie.
Il m'apparait difficile de croire que le monde dans lequel nous vivons soit le strict produit du hasard même s'il m'apparait tout aussi difficile de croire que le hasard n'y ait pas joué et n'y joue pas le moindre rôle.
Et s'il y a une volition derrière le Big Bang et le trajet qui mène jusqu'à aujourd'hui, il n'est pas stupide d'envisager que la reproduction y soit pour quelque chose.

Mother Earth

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