mardi 13 juillet 2010

Joie

Le neurone se réjouit. Roman Polanski est libre. La Suisse a bien perdu quelques plumes de prestige dans cette saga invraisemblable. Mais il y a au moins une apparence de justice.
Que certains considèrent ma position comme une banalisation du viol, c'est leur droit. Ce qui compte le plus pour moi, c'est l'appel à la clémence de la victime. Et si elle a été soudoyée pour son pardon, c'est son problème, non le mien. D'autant plus que Polanski a déjà été jugé et condamné pour son crime. Si la sentence parait trop clémente ce n'est pas la responsabilité du criminel. D'ailleurs, les médias rapportent régulièrement la déception, voire la révolte, des victimes, ou de leurs proches, devant la punition infligée aux criminels. C'est à cela que servent les juges et si la justice n'est pas toujours bien servie cela relève de la nature même de l'homme.

la clémence de la cour

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