mercredi 9 décembre 2009

le silence est d'or

Marc Lépine.
Ce nom nous est devenu familier depuis maintenant plus de 20 ans.
Dommage.
Le nom des criminels de cet acabit devrait être ignoré du public.
Trop tentant d'accéder à la célébrité instantanée.
Il est probable qu'actuellement au Québec plus de gens connaissent ce nom que celui de Jean Drapeau.
Je me souviens, j'étais de passage à Montréal avec ma douce quand nous avons pour la première fois entendu parler de ce massacre.
Personnellement, la motivation du tueur et le fait que ses victimes aient été des femmes m'importe peu. La violence reste la violence peu importe le sexe, la race ou l'âge des victimes.
Et dans le cas de Polytechnique, les dommages collatéraux sont importants : cette tuerie a donné naissance à cette incroyable perte de temps qu'est le registre des armes à feu.
Faire quelque chose pour se donner l'impression de faire quelque chose. Engloutir, encore une fois, des milliards en mesures inutiles pour enterrer notre culpabilité collective.
Vous aurez bien du mal à me convaincre que les centaines de milliers d'heures consacrées à ce registre n'auraient pas pu être utilisées de façon plus rationnelle et surtout plus productive.

la paix sur la terre

Aucun commentaire: