Il ne se préoccuperait pas de la couleur de ma peau, de ma pilosité ou de mes odeurs corporelles, pas plus que de ma façon de me vêtir ou de celle de mon épouse.
Il n'accorderait aucune importance à ce que je mange tel ou tel jour sauf, peut-être, pour s'assurer que je ne crève pas de faim.
Si j'avais un dieu, il accepterait mes prières mais ne me prierait pas de le prier.
Il ne se soucierait pas de ceux qui ne croient pas en lui. Il tolérerait leurs caricatures et leurs quolibets.
Il ne me demanderait pas de rendre justice à sa place. Il serait bien assez grand pour le faire lui-même.
Après tout, s'il devait y avoir un dieu, ce serait lui qui aurait le dernier mot.
Faut-il se surprendre que je n'en aie pas ?
l'athée
mardi 18 septembre 2012
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