mardi 29 novembre 2011

Conrad Murray condamné à quatre ans de prison

Je n'ai pas d'opinion sur la culpabilité de ce médecin condamné pour avoir assassiné Michael Jackson.
Et je ne suis pas de ceux qui prétendent qu'un tel geste aurait dû lui valoir l'impunité.
Mais je m'étonne que ce praticien ait pu avoir assez d'autonomie d'action pour non seulement prescrire du propofol à domicile (selon les sources électroniques, c'est un médicament exclusivement réservé au milieu hospitalier) mais ne pas avoir eu la compétence nécessaire pour soit empêcher son client d'avoir directement accès à la médication, soit connaître assez bien les doses sécuritaires pour ne pas le tuer.
S'il mérite quatre ans de prison, c'est probablement pour incompétence crasse.

le dernier sommeil

6 commentaires:

RAINETTE (l'énigmatique) a dit…

C'est ça les States !

lurch a dit…

Techniquement, Murray n'est pas coupable d'assassinat mais bien de négligence criminelle. On ne peut parler d'assassinat puisque l'intention n'y était vraiment pas. Tout ce que Murray désirait était de continuer de recevoir les millions que MJ lui payait pour être son enabler in chief.

La négligence c'est d'avoir laissé son patient seul le temps qu'il vaque à sa correspondance électronique. Un peu comme quand tu laisse ton bébé de six mois sur le comptoir de cuisine le temps de jouer une ronde sur ton PS3. La comparaison est évidemment boiteuse puisqu'il n'y a pas de danger pour le bébé car il ne marche pas encore.


la justice pour les riches

le neurone ectopique a dit…

En fait, je me suis fié. à tort, au reportage sur Cyberpresse où il est question d'homicide involontaire.
Ce qui n'empêche pas le terme "assassin" de l'être excessivement.

les thermes du Barreau

RAINETTE (l'énigmatique) a dit…

thermes ?

RAINETTE (l'énigmatique) a dit…

ah oui ça existe, j'aurais dû gougouler avant.


La plus vite que son ombre au clavier

jp a dit…

ça ne sert plus vraiment à grand chose de condamner quelqu'un qui n'aurait pas fait exprès d'être négligent envers quelqu'un de déjà mort. c'est abuser

le coin de vue sur l'affaire