samedi 28 juin 2008

Bonne santé

Ce billet a si peu à voir avec la nomination d'un nouveau ministre de la santé que cela ne vaut pas la peine d'en parler.
Notre système de santé, et plus précisément les soins qui sont offerts à la population québécoise, est très fortement influencé par ce qui ce fait chez nos voisins du sud.
En particulier, cette forte tendance d'aller jusqu'au bout. De traiter la maladie jusqu'au dernier souffle faute de pouvoir continuer plus longtemps.
Une culture qui implique qu'il faut "tout faire" pour le patient et ce, malheureusement, souvent sans tenir compte de l'intérêt du patient lui-même.
Combien de personnes ont fait un beau petit tour de machine aux soins intensifs après une chirurgie dont la pertinence n'a jamais été remise en question ?

L'influence américaine est particulièrement néfaste parce que leur système de santé se distingue du nôtre par un point (et non une peine) capital : leurs établissements sont orientés vers le profit alors que les nôtres tentent tant bien que mal de s'orienter vers des indicateurs de performance.

Finalement, notre seule chance de voir nos intérêts respectés reste encore de nous débrouiller de notre mieux pour conserver notre santé.

le petit malade

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