vendredi 1 février 2008

je vous salue, Marie

Ce n'est pas par hasard que la prière dédiée à la sainte vierge se termine par ces mots : maintenant et à l'heure de notre mort.
En nous promettant, comme de vulgaires promoteurs, la vie éternelle, les différentes religions de ce monde s'adressent à la plus grande de toutes les peurs. Grande parce que son mystère est opaque : on ne sait absolument pas ce qui se cache dans la grande boîte noire qui suit notre vie. On ne peut que croire, faute de pouvoir savoir.
Grande aussi parce que personne ne peut éviter cette étape finale de notre petite vie. Le ciel, l'enfer, la réincarnation, le néant ou tout ce que vous pouvez, et que je ne peux pas, imaginer. Même les personnages imaginaires, les héros de l'histoire sont condamnés à ne faire qu'un temps.
Et même si le temps devait s'avérer éternel, personne, jamais, ne pourra témoigner de cette éternité. Et si le temps devait s'avérer temporaire, ma vie serait strictement la même.

le neurone temporaire

1 commentaire:

Cam a dit…

J'ai beaucoup plus peur de l'immortalité que de la mort! Sont mieux d'avoir des jeux vidéos trippant à mort pour que j'accepte la vie éternelle!!!