mardi 23 août 2011

DSK

Je ne connais pas le prix d'un viol.
Mais la même maudite histoire continue de se répéter.
Plein de gens qui n'ont qu'une information partielle critiquent celui ou ceux qui ont, aux yeux de la société, le devoir de statuer à la lumière des données dont ils disposent.
Je ne connais pas le prix d'un viol.
Mais DSK ne s'en sort pas aussi facilement que certains voulaient le laisser croire. Il a perdu son poste, il a perdu la crédibilité qui lui aurait permis de se présenter aux prochaines élections françaises, il a été traîné, menotté, devant les médias et le tribunal.
Il a été incarcéré puis assigné à résidence avec des frais de 100,000 $ par mois. Ce n'est sans doute pas l'argent qui l'a dérangé le plus mais l'argent n'a rien à voir avec le prix d'un viol.
Je déteste souverainement ses hordes en colère qui, impitoyablement, réclament des sanctions, des compensations et encore plus d'humiliation publique.
Je pense que loin de banaliser le viol, le sort qui a été fait à DSK devrait avoir un effet dissuasif sur ceux qui sont sensibles à de tels effets, donc sans doute un nombre très restreint de violeurs potentiels.

le prix de la colère

1 commentaire:

RAINETTE (l'énigmatique) a dit…

De retrouver sa liberté, je crois que c'est ce qui est primordial et ça non plus ça n'a pas de prix. Imagine, il était passible de prison à vie !

Alors le reste est secondaire, il me semble.