mardi 11 décembre 2007

la peur (hors série)

Dans sa chronique de La Presse de ce matin, Michèle Ouimet nous parle du hijab.

Le voile, toujours le voile, le foutu voile. Il cristallise la peur de l'autre, le peur d'être noyé par les immigrants, la peur que l'égalité entre les hommes et les femmes soit compromise.

Ce n'est pas faut, mais c'est loin d'être tout. Et les préoccupations féministes sont loin des miennes.
Mais j'aurais préféré qu'elle écrive que le voile ne cristallise pas la peur de l'autre comme individu mais la peur des autres comme collectivité. Et ne pouvant pas distinguer à l'oeil nu le musulman dangereux du bon concitoyen, on ne peut que se méfier de tous. C'est pourquoi le terrorisme est d'abord et avant tout le problème des musulmans.
Ce n'est pas le voile qui dérange, c'est le symbole de la haine, ne serait-ce que la haine potentielle, et du fanatisme qu'il représente. Et, sans une once de féminisme, je ne peux que déplorer que ce soit les femmes qui le portent parce que je les regarde comme je regarderais un ado arborant une croix gammée.

la société laïque


mardi 4 décembre 2007

la peur (sixième partie)

D'abord mes excuses les plus plates.
Je passe très peu de temps sur la blogosphère et je n'accorde pas à vos blogues toute l'attention qu'ils méritent.
Mais je compte bien me reprendre.
Alors cette sixième partie sera non pas la plus, mais la seule qui sera un peu croustillante.
Car qu'on l'admette où non, il y a un certain parallèle entre la première expérience sexuelle et un film d'horreur.
C'est excitant au max mais il y a derrière tout le plaisir que l'on peut y ressentir, et ici je ne parle que pour les mâles, ne connaissant pas le côté obscur de la force, une certaine angoisse de la performance.
Heureusement, c'est comme la virginité. On ne peut la perdre qu'une seule fois.
Et dès la deuxième représentation, l'angoisse s'estompe pour que le plaisir prenne toute la place.

la place occupée