vendredi 20 avril 2012

les frais

La première idée qui me traverse, sans trop laisser de traces, l'esprit quand je pense aux frais de scolarité c'est que les crétins qui ont utilisé cette promesse pour essayer de se faire élire n'ont que ce qu'ils méritent.
Il n'y a aucune raison pour que les droits de scolarité ne soient pas au moins indexés au coût de la vie.
La générosité des programmes sociaux québécois tire à sa fin.
Le ROC ne tolérera plus bien longtemps que le Québec reçoive sept milliards de dollars par année en paiement de péréquation.
Et sans cet argent, les frais de scolarité rejoindront immédiatement la moyenne canadienne.
Par ailleurs, le mouvement étudiant ne respecte pas les règles élémentaires de démocratie.
Tant qu'il n'y aura pas de vote secret pour décider d'une grève, je ne pourrai accorder de crédit aux décisions des étudiants.
À moins qu'ils ne se syndiquent, ce qui permettrait aux leaders étudiants d'améliorer leur qualité de vie, ils n'ont d'ailleurs pas de droit légitime à la grève.

le juste prix

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