samedi 30 octobre 2010

In memoriam

À ma soeur Suzanne dont l'esprit est mort le 27 décembre 1951 à la suite d'une négligence criminelle et dont le corps a finalement suivi en ce 28 octobre 2010.
Un grand merci à tous ceux qui ont pris soin de sa prison corporelle pendant toutes ces années.
la dernière page

jeudi 14 octobre 2010

les explosifs

Quand un pays se proclame d'une religion, c'est qu'il confond la politique avec la religion. L'histoire ne suffit pas à les prévenir.

le vote contre

mercredi 13 octobre 2010

la vérité vraie

Une trace d'ombre dans ma conscience : le sauvetage des 33 mineurs chiliens a ému le monde. Ne me dites pas le contraire, j'ai vu ma douce pleurer.
Mais si les mêmes 33 hommes étaient morts dans un accident d'autobus, leur mort n'aurait suscité qu'indifférence.

le mur des lamentations

vendredi 8 octobre 2010

les usurpateurs

Trouvez-moi une définition de l'euthanasie qui soit compatible avec la pratique de la médecine.
Pourtant, le débat animé par des médecins implique presque exclusivement des acteurs du monde de la santé.
La question, clairement relevée par le docteur Boisvert (voir billet précédent), est pourtant d'une simplicité limpide : notre société reconnait-elle que le droit à l'autodétermination va jusqu'au droit de mourir.
Et, si on veut être conséquent, la réponse est un "OUI" retentissant.
Vous avez le droit de vous suicider, de refuser tout traitement essentiel à votre survie incluant l'alimentation et l'hydratation. Et si vous attendez d'avoir perdu toute autonomie, il ne vous restera plus comme option qu'à vous laisser crever de faim. Si vous vous souvenez encore de votre intention quand on vous apportera votre prochain repas en purée avec votre thé froid comme une soirée d'automne.

la majorité silencieuse

retour sur l'euthanasie

J'ai lu, d'un couvert à l'autre, "Être ou ne plus être", ce bouquin qui a valu à leurs auteurs, les docteur Marcel Boisvert et Serge Daneault, d'être nommés personnalités de la semaine de La Presse.
J'ai même eu un certain mal à me procurer le bouquin qui s'est fort bien vendu.
Malheureusement, je ne peux vous le recommander.
Malgré le succès, on passe à côté de l'essentiel.
Accepteriez-vous, sur votre lit de mort, d'être soigné par un médecin qui est prêt à partager votre douleur s'il n'arrive pas à vous soulager ? Pas moi !
J'exige que le médecin qui s'occupera de ce qui me restera de carcasse prenne tous les moyens nécessaires pour que je sois confortable, même si cela implique qu'il m'endorme une fois pour toutes du sommeil du juste.
Parce que malgré la douleur qui accompagne chacune de mes secondes, je suis incapable d'envisager de souffrir encore plus. Pendant qu'un médecin qui me serait inutile me tiendrait une main inutile de sa main inutile.
Restez chez vous, docteur, à écouter votre Requiem préféré. Moi je préfère mourir en paix.

le gros bobo