lundi 26 mai 2008

Après ma mort

Une fois mort, je ne serai plus citoyen d'aucun pays. Si dans l'au-delà il devait y avoir plus d'un pays je saurai que je suis en enfer.
Une fois mort, je n'aurai plus à affronter que les croyants d'une seule religion. Si dans l'au-delà il devait y avoir plus d'une religion, je saurai que je suis en enfer.
Une fois mort, si j'ai réintégré le néant, je serai au paradis. Mais je ne le saurai pas.

la salle d'attente

lundi 19 mai 2008

Pause

Pause

Le retour du reposé (à venir)

jeudi 15 mai 2008

Justice "American Style"

Le système judiciaire me fascine depuis des années.
La Presse de ce matin me fournit un autre exemple d'émerveillement.
Un tribunal civil du Texas a renversé une décision antérieure qui condamnait la compagnie pharmaceutique Merck-Frosst à verser 32 millions de dollars à la famille d'un patient américain : Leonel Garza.
Celui-ci, à 71 ans, serait décédé parce qu'il avait pris du Vioxx, un anti-inflammatoire.
Mais, cet homme fumait, faisait de l'hypertension artérielle et avait des problèmes cardiaques préexistants.
Même s'il avait eu une espérance de vie de 87 ans, ce qui n'était même pas le cas, la famille aurait reçu deux millions de dollars pour chaque année perdue.
On peut imaginer, que sur le strict plan financier, cet homme avait plus de valeur mort que vif.

Et la compagnie Merck-Frosst s'est engagée à verser 4,85 milliards de dollars aux plaignants, et ce aux États-Unis seulement.

le chronique judiciaire

samedi 10 mai 2008

Un moment de folie

Comment ai-je pu signer un billet : "un politicien en devenir" ?
Y a-t-il un endroit où la médiocrité de notre société s'exprime mieux que dans les institutions de minables de ceux qui sont, en principe, chargés de nous gouverner ?
Oui, il existe cet endroit et nous l'appelons bureaucratie. Un reflet le niveau réel d'évolution de notre société. Il suffit de savoir lire et de s'abstenir de réfléchir. Le "dura lex sed lex " de ces moutons.
C'est beau la démocratie, mais la nôtre tombe beaucoup trop souvent dans le vaudeville le plus insipide.

L'erreur réparée

P.S. La science ne serait qu'une façon de nous soustraire de cette lamentable réalité qu'elle aurait largement mérité sa place dans l'esprit de ceux qui en ont.

Un grand coup de flou

Le moral n'y est pas ce matin.
Le neurone traine de la patte.
Révolté par la médiocrité.
Le laisser-faire, le laisser-aller.
La crise va passer.
J'entends déjà quelqu'un qui m'appelle.

L'utilité du compétent

Fin de saison

Le professeur a accroché ses patins. Faute d'accommodement raisonnable.
L'année scolaire n'est pas finie, mais elle n'en verra pas la fin.
Il y aura une nouvelle saison, mais si on maintient l'invraisemblable politique actuelle, beaucoup plus que les professeurs ce sont les enfants qui continueront d'être victimes, sur tous les plans, de l'incompétence de ceux qui dirigent du haut de leurs nuages.

le politicien en devenir

jeudi 8 mai 2008

Désintégration (2ème partie)

L'intégration des désintégrés désintègre l'organisation des organisés.

le G.O.

mardi 6 mai 2008

Désintégration

Pour le moment, le professeur n'est plus dans sa classe.
Le petit ectopique, lui, y est encore.
Y a-t-il quelqu'un qui peut m'expliquer ce qui se passe ?

l'esprit de la réforme

samedi 3 mai 2008

And in the end

En quelque part, nous sommes retournés à la case départ.
Nous avons changé de tribune, et censuré notre style.
Mais les sujets sont les mêmes, les intérêts sont les mêmes.
Le blogue a simplement remplacé notre boîte à courriels.

ton vieux chum

vendredi 2 mai 2008

Le petit ectopique

Désolant, de voir un enfant qui n'est pas à sa place. Parce qu'il n'est en rien responsable d'être au mauvais endroit.
Surtout si cet enfant en blesse un autre, plus jeune, assez gravement pour qu'il ait à s'absenter de l'école plusieurs jours.
Et dans sa grande sagesse, l'administration avec un grand "q" qui ne retient aucun blâme au petit ectopique agresseur puisque son comportement s'explique par son diagnostic. Un plaidoyer de folie à l'école primaire ?
Et le professeur qui n'est pas en mesure d'assurer la sécurité des enfants qui lui sont confiés devrait se taire ?
Et si la prochaine victime perd un oeil, qui sera coupable d'avoir fermé les yeux ?

le témoin indigné