mercredi 8 octobre 2008

Il fallait y penser

On en parlait dans la Presse d'hier, Chapleau en fait sa caricature du jour.
Face à la crise financière, Benoit XVI suggère aux gens de se tourner vers dieu.
Après tout, l'argent qui se volatilise par centaines de milliards à l'échelle de la planète se retrouve peut-être dans des coffres célestes. Après les paradis fiscaux, il y a peut-être un ciel pour les sous tombés sur le golgotha des places financières.
Mais qu'est-ce qu'un dieu pourrait bien faire d'un billet d'un dollar ? Rien de plus que ce qu'il pourrait faire d'un billet comme le mien.

L'accepteur de dons (comptant seulement)

6 commentaires:

lurch agoratoire a dit…

C'est que Benoît XVI veut que nous "investissions dans dieu".

Si tu vas au Vatican, tu vas t'émerveiller devant la beauté des bâtiments (basilique Saint-Pierre de Rome, palais papaux, ...). N'oublions pas que ces petites merveilles ont été financé par la vente d'indulgences à une population crédule, qui a connu un extraordinaire succès à l'époque.

Et Ben n'est pas contre les indulgences! Rappelle-toi l'octroiement d'indulgences spéciales aux participants des Journées Mondiales de la Jeunesse en 2005. L'émission d'une nouvelle série B d'indulgences est-elle à prévoir?

On investit bien pour notre retraite. Pourquoi pas "investir" dans notre vie éternelle?

Luther Lurch

le neurone ectopique a dit…

D'une part, pour être allé au Vatican, je me souviens de ce malaise que j'ai éprouvé dans ces lieux impressionnants, majestueux, érigés sur la crédibilité des crédules.
D'autre part, je n'ai aucune indulgence pour ces profiteurs qui vivent dans le luxe qu'ils soutirent des populations, souvent parmi les plus pauvres, qu'ils exploitent en toute connaissance de cause.

la nausée

Daniel Paillé a dit…

Vivants!!!??? Les deux!!!??? WOW!

le neurone ectopique a dit…

Daniel, comment ça tous les deux ? Devine lequel est l'ami imaginaire de l'autre.

l'un ou l'autre

Daniel Paillé a dit…

Y'aurait pas deux imaginaires?

le neurone ectopique a dit…

Tu as de l'imagination mon Daniel !

le malade imaginaire