lundi 29 avril 2013

La honte

Je n'aime pas cette tendance à traiter de nazis tous ceux qui ne partagent pas nos idées ou notre point de vue.
Et le mur de Berlin n'est pas l'oeuvre de nazis.
Mais je trouve que le mur de la séparation entre Israël et la Palestine a une odeur de deuxième guerre mondiale.

la même maudite affaire

Régime minceur

C'est ce qu'il faudrait à Gérald Tremblay.
Il est vraiment trop épais.

la tranche fine

Bonjour la police !

Ainsi, la question du jour dans La Presse de ce matin porte sur la pertinence d'une enquête publique sur les interventions policières lors du printemps érable D'abord, une enquête publique, ça coûte des sous et si on souhaite intervenir de cette manière, il faut avoir la conviction que nous en aurons pour notre argent.
Très peu probable : une telle enquête ne fera que des mécontents.
Et parmi eux, les policiers eux-mêmes alors que leur niveau de frustration est alarmant.
Il est inconcevable que l'on puisse insulter impunément ces hommes et ces femmes chargés de maintenir l'ordre public, ce qui est dans l'intérêt de chacun.
Il est encore plus inadmissible que l'on puisse leur lancer n'importe quoi par la tête, y compris des boules de billard, sans avoir à répondre de nos gestes et sans qu'ils aient le droit de répliquer en relançant les mêmes projectiles en sens inverse.
Insulter un policier devrait être puni au même titre et au même montant que la participation à une manifestation illégale.
Etre pris en flagrant délit de lancer un projectile vers un policier devrait valoir au contrevenant un séjour automatique derrière les barreaux : c'est un crime, une agression armée.
Et les règlements qui concernent le droit de manifester sont légitimes : il n'y a aucune raison de vouloir manifester en portant un masque. Soumettre un itinéraire coupe peut-être dans la spontanéité mais coupe moins que les éclats de verre de toutes ces vitrines fracassées.
Le printemps érable a démontré une frustration populaire mais aussi un dérapage vers l'anarchie.
Une société civilisée doit avoir des règles.
Et ceux qui les font appliquer doivent être respectés.
Ne pas le faire entraine des dérapages causés par une frustration pourtant légitime.

le virage à droite

vendredi 26 avril 2013

Ça ne suffit jamais

Chaque fois qu'une catastrophe fait de nombreuses victimes, on assiste à de violentes manifestations qui ont le plus souvent pour principal effet de créer de nouvelles victimes.

la sensation de satiété

mardi 23 avril 2013

Comment dire ?

Comment peut-on affirmer que l'islam est une religion d'amour ?
Comment peut-on affirmer que l'islam est une religion de paix ?
À quel point peut-on s'aveugler et dire strictement n'importe quoi ?
Bien sûr, il y a des musulmans amoureux.
Bien sûr, il y a des musulmans pacifiques.
Comment peuvent-ils croire que celui qui produit une image de leur prophète mérite la mort ?

les questions sans réponse

dimanche 21 avril 2013

Situation délicate

Je suis résolument contre toute forme d'abus ou d'exploitation sexuelle.
C'est dégradant d'être violée et aucune femme ne devrait avoir à subir un tel outrage.
Néanmoins, pour porter une telle accusation, il faut un minimum d'évidence.
Sinon, d'innombrables victimes potentielles peuvent prétendre avoir été violées en faisant pour victimes toutes ces pauvres femmes dont on a vraiment abusé.
Je ne veux pas disculper des coupables.
Je ne veux pas faire des victimes de fausses accusations.

une question d'équilibre

L'usure de la compassion

Presqu'à chaque fois que je regarde Cyberpresse, le nombre de victimes du plus récent séisme en Chine augmente.
Aux dernières nouvelles, 186 décès rapportés.
On ne peut s'empêcher de penser : 186 chinois de plus ou de moins ça ne change pas grand chose au nombre qu'ils sont.
À force d'être innondés de catastrophes et d'attentats en tous genres, on en vient à oublier que chacune de ses victimes était un être humain, au même titre que nous.
Qu'il y a sans doute des survivants qui les pleurent.
Qui sont victimes de cette tragédie, parce qu'ils ont perdu un enfant, un parent, le soutien de la famille.
La technologie moderne nous permet de faire connaissance avec des gens partout autour du monde mais ne nous empêche pas d'oublier que ceux dont nous ne connaissons pas le nom ne sont pas anonymes pour autant.

un parmi tant d'autres

Neskantaga

Une petite communauté du nord de l'Ontario.
450 personnes dont une centaine, surtout des jeunes qui y étudient vivent à Thunder Bay,  située à 450 kilomètres plus au sud.
Depuis un an, une douzaine de suicides dont la majorité à Neskatanga.
La vie n'y est pas facile.
Les maisons inadéquates et pleines de moisissures.


Personne dans le "sud" ne vit dans une telle misère.
la porte de sortie

Et si elle est isolée dans sa géographie, la communauté de Neskatanga ne l'est pas dans sa pauvreté. 

Au Québec aussi, il y a de nombreux petits villages de misère où la misère est pire que partout ailleurs dans la province.
Je ne condamne pas les autochtones.
C'est nous qui les avons condamnés en les fourrant dans des réserves.

samedi 20 avril 2013

Attentat de Boston

Un jour, que j'espère prochain, seuls les athées seront admis dans nos facultés de médecine.

la boule de cristal

mardi 16 avril 2013

La Voix

Je l'avoue, je n'ai pas suivi l'émission.
Mais plusieurs amis l'ont commentée sur mon mur Facebook.
Et j'ai regardé une partie de la finale.
New kids on the block, vraiment ?
Patrick Bruel passe encore mais avions-nous besoin de ces fantômes pour notre télé.
J'aurais préféré le retour des Classels.

Mais là n'est pas ma préoccupation.
La Voix, the Voice, X facteur, American Idol et largement America's got talent.
Toutes des émissions destinées à trouver de nouvelles voix.
Ce n'est pourtant pas ça qui manque.
On cherche de nouveaux visages pour vendre encore plus des mêmes maudites boissons gazeuses et, trop souvent, gazantes.

Même à La Voix, on s'est rapidement débarrassé des plus vieux, des visages déjà (un peu) connu. On veut des Charlotte en jupe courte.

Pourtant, ce qui nous fait cruellement défaut, ce sont des auteurs et des compositeurs talentueux.
Même Plamondon, s'il a le don de faire des chansons populaires, écrit presque toujours des textes insipides.

Et parmi les meilleurs, on ne connait souvent qu'un, parfois deux titres.
Vincent Vallières : On va s'aimer encore.
Luc de Larochellière : Si fragile. (en passant, son dernier disque avec sa nouvelle conjointe (Lindsay) est une perle rare.
Et parmi ceux qui ne sont pas connus, on ne connait rien. Strictement rien.
Jérôme Charlebois, un bon gars, je n'en doute pas. Mais ses chansons : connais pas.

Ce dont nous avons besoin est peut-être une nouvelle approche.
Que j'appellerais La boîte à chanson.
J'imagine, sous la supervision d'Alan Côté, à Petite-Vallée des réunions d'artistes qui se rejoignent pour composer. Jérôme Charlebois avec Étienne Cotton, l'enfant chéri de la Côte-Nord et de la Gaspésie.
Dans ma tête, il y a une combinaison extraordinaire de gens qui pourraient produire ensemble ce qu'ils arrivent peu ou pas à faire tout seuls.
Des noms qui sombrent dans l'oubli, des anciens de Star Académie ou de je ne sais trop où qui pourraient, deux par deux, nous produire mieux que ce que nous produisons déjà.

Parmi les grandes voix qu'il m'a été donné de rencontrer : Marie-Claire Séguin.
Ce n'est sans doute pas la chanteuse la plus portée sur les compromis pour faire carrière mais si elle avait été nourrie d'auteurs-compositeurs persévérants et talentueux, nous aurions tous été gagnants de l'entendre davantage.

the mellow man

vendredi 5 avril 2013

Police

Dire que tant qu'il y aura des flics, il y aura de l'abus c'est exactement la même chose que dire que tant qu'il y aura des hommes, il y aura de l'hommerie.
Ceux qui rêvent d'un monde où tout le monde sera égal sont des utopistes.
Tant que l'homme habitera la surface de cette planète, il y aura des hommes plus égaux que les autres.
Et le plus désolant c'est que c'est chez les communistes et les religieux que cette tendance est la plus manifeste.
C'est, parfois, chez les plus miséreux que le sens du partage est le plus développé.
Mais même chez les plus crasseux des mangeux de marde, il y aura toujours un profiteur pour manger la marde de l'autre.

la pauvre réalité

The Hobbit

On ne peut pas croire qu'il est possible de tirer trois films d'un livre aussi mince. Pas tellement au niveau du nombre de pages que de l'intensité du récit.
Bien sûr, il faut étirer la sauce.
Mais il faut voir avec quel brio on le fait.
Ça me rappelle la fameuse soupe au bouton.
Et s'il y a des longueurs, ça vaut quand même mieux que de mourir de faim.

la mort de toute façon

Simplement dit

Prendre la rue pour contester un règlement municipal, c'est choisir la mauvaise route.

le GPS

mardi 2 avril 2013

Bizarre autant qu'étrange

Un petit film que j'aime bien : The perks of being a wallflower.
Qu'il faut absolument regarder dans sa version originale anglaise.
Et dont il faut regarder certaines des scènes supprimées qui aident à comprendre certains éléments plus nébuleux si, comme moi, vous n'avez pas lu le livre.
Le titre de ce billet tient au fait que la trame sonore CD est plus dispendieuse que le film en DVD.

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